Cameroun - Réligion. Cameroun - Archidiocese de Yaounde: Mgr Jean Mbarga Le «messie»?

André T. Essomé Essomé | L'Actu Mercredi le 07 Aout 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'évêque d'Ebolowa, nommé administrateur apostolique de l'archidiocèse de Yaoundé le 29 juillet 2013, dit être à la hauteur de la tâche que lui a confiée le Pape François.

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Arrivé d'Ebolowa le 28 juillet 2013, sur invitation urgente du Nonce apostolique, Mgr Piero Pioppo, Mgr Jean Mbarga a assisté aux échanges entre le Nonce apostolique et Mgr Victor Tonyè Bakot, lundi 29 juillet. Échanges tenant en une correspondance du Saint Père, le Pape François, depuis Rome en Italie, consacrant la renonciation de l'archevêque métropolitain de Yaoundé. Après l'apposition de la signature sur ledit document par le prélat sortant, la passation de service s'est faite entre ce dernier et l'entrant, Mgr Jean Mbarga. Mgr Jean Mbarga est donc, à compter du lundi 29 juillet 2013, nommé Administrateur apostolique de l'archidiocèse de Yaoundé avec plénitude de pouvoirs cumulativement avec ses responsabilités d'évêque d'EboIowa.

Invité spécial du journal parlé du 13h du mercredi 31 juillet 2013 sur les ondes de la radio nationale, il a laissé entendre: «je suis envoyé par le Pape pour assurer la stabilité. (....) J'ai la charge de gérer cette situation de transition entre la renonciation à la charge pastorale de l'ancien archevêque et celui qui va arriver pour prendre charge bientôt». Sa nomination a bougé les choses, pas toujours dans le bon sens: les vicaires généraux sont tombés avec leur archevêque. «Je travaille avec un groupe de prêtres expérimentés qui ont des charges variées mais, pour les vicaires épiscopaux, on leur a donné le titre de modérateurs des zones de pôles et de services, afin de pouvoir s'appuyer sur le droit, tel que cela est possible», dit-il.

Il a reconnu que la situation dans l'archidiocèse de Yaoundé est grave. «Grave parce que pour lui, c'est une responsabilité énorme. Nous aurions bien aimé voulu voir Mgr travailler. Mais, s'il se sent physiquement limité et demande du recul, du repos, nous ne pouvons que souffrir de voir les choses se terminer, de façon précipitée».

Celui qui a désormais la charge de conduire l’Église catholique romaine qui est à Yaoundé connaît bien la maison. Il a été l'économe et le premier vice-vicaire de Mgr Victor Tonyè Bakot, avant d'être sacré évêque d'Ebolowa en 2008. «J’ai pris le parti dès le départ d'écouter les prêtres, les affectations ont été faites, certains prêtres souhaitaient faire autre chose, j'ai pris bonnes notes». En plus Mgr Jean Mbarga est fils du terroir, ce qui devrait donc taire les plaintes, querelles et récriminations tribales des natifs de Yaoundé, qui ont émaillé la vie du diocèse de Yaoundé depuis la mort de Mgr Jean Zoa: André Wounking, un bamiléké de l'Ouest mort en poste; et aujourd'hui, c'est Mgr Victor Tonyè Bakot, bassa du Nyong-et-Kelle, qui a renoncé à sa mission -dit-on-, sans raisons plausibles.

Mgr Jean Mbarga se positionne comme un véritable travailleur. Il est nommé alors que la cathédrale Sainte Anne et Joachim d'Ebolowa (qu'il a bâtie en peu de temps) fête ses 80 ans. C'est le 5 décembre 2004 que Mgr Jean Mbarga arrive à la tête du diocèse d'Ebolowa-Kribi. Et en 2008, à la faveur de l'éclatement de ce diocèse, il devient le tout premier évêque du diocèse d'Ebolowa. 

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