Cameroun - Agriculture. Cameroun : validation des produits pionniers à la Bourse des matières premières

APA Lundi le 23 Mars 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
APA-Douala (Cameroun) - La Bourse nationale des matières premières la Cameroon commodities exchange (CCX) vient de procéder à la sélection des huit premiers produits agricoles devant être commercialisés sur la future plate-forme.

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Un choix motivé par le cabinet Eleni LLC qui conseille le gouvernement sur ce projet et dont le début activités est prévu cette année.

 

Parmi les matières premières devant être mises en marché à la CCX, de manière progressive sur une période de quatre ans, il y a le cacao et le maïs pour le première année, le sorgho, le mil et le manioc séché, la deuxième année, l'huile de palme et le riz paddy, la troisième année), puis le coton la quatrième année.

 

Sur cette liste des matières premières agricoles à commercialiser sur la plate-forme de la CCX manquent à l'appel, la banane et le café.

 

Par ailleurs, afin d'atteindre des volumes critiques d'échanges nécessaires à la détermination des prix réels, le cabinet Eleni recommande au gouvernement camerounais de rendre obligatoires sur la plateforme de la CCX, toutes les transactions minimales de cinq tonnes qu'effectueraient les grossistes, les groupeurs, les transformateurs, les exportateurs ou toute autre institution enregistrée auprès de la bourse.

 

Pour nombre d'experts, la commercialisation de ces produits sur la CCX est une opportunité qu'il faudrait saisir, d'autant que pour le cabinet Eleni, leur circuit de commercialisation actuel est contient trop d'obstacles.

 

Il s'agit entre autres, du mauvais état des routes dans les zones de production, ce qui augmente les coûts des transports et rend difficile l'accès au marché ; la méfiance mutuelle entre vendeurs et acheteurs ; l'absence totale d'informations sur les prix du marché et des entrepôts de stockage ; la restriction des options de vente, qui impose aux producteurs de vendre généralement au premier acheteur rencontré.

 

Après l'achèvement de l'étude de faisabilité bouclée en septembre 2014, l'opérationnalité de la CCX devrait intervenir en principe douze mois plus tard.

 

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