Cameroun - Agriculture. Cameroun : un plan d’urgence pour planter et réhabiliter 3600 hectares de caféiers en 6 ans

Investir au cameroun Samedi le 08 Février 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) a procédé, le 29 janvier 2014 à Nguélémendouka, dans la région de l’Est-Cameroun, au lancement de la première phase du Programme d’urgence de relance ciblée de la caféiculture (Purc-café), par la formation de 120 producteurs de café à la mise en place d’une pépinière.

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Le Purc-café, grâce à un investissement annuel représentant chaque fois 10% du budget du CICC, apprend-on, va permettre de créer et de réhabiliter dans les bassins de production du café au Cameroun, environ 3600 hectares de caféiers au bout de 6 ans.

Concrètement, renseigne-t-on au CICC, le Purc-café consiste en la réduction considérable des financements dont ont généralement besoin les producteurs de café, à travers la remise gratuite de «tous les intrants nécessaires à la création des plantations, depuis la constitution de la pépinière jusqu’aux traitements post-récolte (sachets, ficelles, matériel végétal, pesticides, fertilisants, petit matériel agricole, etc.)» Bref, souligne Omer Gatien Malédy, le secrétaire exécutif du CICC, «on va tout donner aux producteurs, sauf la main d’œuvre et la terre».

Ce programme qui vise l’augmentation substantielle de la production met également un accent sur la qualité de la production. C’est la raison pour laquelle, apprend-on, un «guide sectoriel d’autocontrôle» a été élaboré et sera implémenté dès la fin du premier semestre 2014.

La première phase de ce programme d’urgence lancé le 29 janvier 2014 durera 3 ans, et ne concerne que trois bassins de production du pays. Il s’agit principalement des départements du Haut-Nyong dans la région de l’Est, du Moungo dans la région du Littoral, et du Noun dans la région de l’Ouest. Au cours des trois prochaines années, apprend-on, 1800 hectares de caféiers seront créés dans ces bassins de production, à raison de 600 hectares par bassin.

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