Cameroun - Pêche. Cameroun : le secteur privé invité à investir dans la pêche, afin de réduire les importations

Investir au Cameroun Lundi le 14 Mars 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Malgré ses nombreux kilomètres de côtes, le Cameroun importe officiellement pour environ 100 milliards de francs Cfa de poissons congelés chaque année, à cause d’une production nationale insignifiante. Afin d’inverser cette tendance et booster la production nationale jusqu’ici contrôlée à 80% par des ressortissants étrangers (Ghanéens, Maliens, Béninois, etc.), le gouvernement a mis en place plusieurs programmes de promotion de la pêche et de l’aquaculture, pilotés par le ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales.

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Mais, jusqu’ici, ces programmes tardent à porter des fruits probants. Aussi, le ministre camerounais des Pêches, Dr Taïga, croit-il savoir que la solution passe désormais par l’arrivée des investisseurs privés dans le secteur de la pêche. «Le développement du secteur des pêches et de l’aquaculture ne peut se faire sans l’implication des privés (…) Je voudrais donc saisir cette occasion pour lancer un vibrant appel aux investisseurs privés à venir investir dans la pêche, plus particulièrement la pêche crevettière et l’aquaculture commerciale», a indiqué le Dr Taïga (photo) dans une interview au Quotidien public.

A en croire ce membre du gouvernement camerounais, il a été «mis en place plusieurs instruments et mesures en faveur des initiatives privées», dont les investisseurs devraient pouvoir tirer profit, afin de contribuer à booster le secteur de la Pêche au Cameroun. Il en est ainsi, a précisé le Dr Täiga, de la loi du 18 avril 2013 portant sur les incitations à l’investissement privé au Cameroun.

Cette loi, dont aucun des bénéficiaires sélectionnés par le gouvernement jusqu’à présent n’est porteur d’un projet dans le secteur de la Pêche et de l’aquaculture, accorde aux investisseurs des exonérations allant de 5 à 10 ans, aussi bien en période d’installation des entreprises que celle de production.

BRM

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