Cameroun - Nigeria. Cameroun : le gouvernement "ne ménage aucun effort" pour retrouver les Chinois portés disparus dans l'Extrême-nord (porte-parole)

Xinhua Dimanche le 18 Mai 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
YAOUNDE, 17 mai (Xinhua) -- "Le gouvernement camerounais ne ménage aucun effort pour que nos amis chinois soient retrouvés", a déclaré à Xinhua ce samedi le ministre camerounais de la Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, suite à l'attaque contre la base d'une société chinoise dans l'Etrême-nord du pays qui a causé un blessé et 10 disparus.

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"C'est une situation que nous condamnons. A partir de Paris, le chef de l'Etat Paul Biya a dit que nous déclarons la guerre à Boko Haram. Nous mobiliserons tous le moyens dont dispose l'Etat pour venir à bout de cette guerre contre le terrorisme", a ajouté le porte-parole du gouvernement.

Soulignant qu'"incontestablement c'est Boko Haram qui opère dans cette région et opère de cette façon", le ministre a néanmoins insisté qu'aucune réclamation de responsabilité relative à cette attaque n'est parvenue aux autorités camerounaises et le gouvernement fera l'analyse de tous les élements avant de faire une déclaration officielle.

Mais, "nous condamnons sans réserve (cet acte, NDLR) et nous ne ménageons aucun effort pour que nos amis chinois soient retrouvés", a réaffirmé M. Bakary.

Un ressortissant chinois est blessé et 10 autres sont portés disparus dans une attaque perpétrée par des ravisseurs armés contre le site de la filliale Sinohydro qui exécute un projet de restauration de route dans la région Etrême-nord du Cameroun proche des frontères avec le voisin à l'ouest le Nigeria.

Il est soupçonné que Boko Haram, la secte islamiste du Nigéria, est l'auteur de cet acte. Mais aucune réclamation n'a été communiquée jusqu'à cette heure.

Le président camerounais Paul Biya se trouve ce samedi à Paris pour participer à un sommet avec ses homologues du Nigeria, du Tchad, du Niger et du Bénin. Leur hôte le président français François Hollande a appelé à mettre en oeuvre un "plan global" contre le groupe islamiste Boko Haram, qualifié de "menace majeure" dont "les liens avec Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) et d'autres organisations terroristes ont été établis".

Boko Haram, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, mène des attaques sanglantes contre les forces de sécurité et les civils depuis 2009 dans le nord du Nigeria. Le groupe islamiste a ensuite étendu ses actions vers le sud. En août 2011, il a lancé une attaque meutrière contre le siège des Nations Unies à Abuja.

Sa dernièré action spectaculaire est l'enlèvement à la mi-avril de plus de 270 lycéennes à Chibok, dans l'Etat de Borno, dans le nord-est du Nigeria.

Les jihadistes ont également réussi à frapper à plusieurs reprises dans le nord du Cameroun en 2013 et 2014 en enlevant des ressortissants occidentaux.

Au mois de février 2013, une famille française, trois adultes et quatre enfants âgés de 5 à 12 ans, y avait été enlevée et conduite au Nigeria pour deux mois de captivité avant d'être libérée. Le Boko Haram en a revendiqué la responsabilité à travers un vidéo publié sur Internet.

Novembre dernier, des ravisseurs parlant "haoussa et anglais d'origine du Nigeria" ont kidnappé un prêtre français, Georges Vandenbeusch. Début avril cette année, dans cette même région, deux prêtres italiens et une religieuse canadienne ont été enlevées.

Le 5 mai dernier, des membres présumés de Boko Haram ont attaqué le poste frontalier camerounais de Gambaru-Ngala.
 

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