Cameroun - Politique. Cameroun : le SDF, principal parti d'opposition, saisit l'ONU pour réclamer un Etat fédéral

Xinhua Jeudi le 13 Avril 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Une délégation de sénateurs et de députés du Social Democratic Front (SDF), le principal parti d'opposition au Cameroun, a rencontré le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l'Afrique centrale, François Louncény Fall, mercredi à Yaoundé pour lui faire part de leur revendication d'un Etat fédéral.

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Formation créée en 1990 par l'ancien cadre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) John Fru Ndi, après la restauration du multipartisme suspendu deux décennies auparavant, le SDF reprend à son compte les revendications exprimées par une partie de ressortissants anglophones, en faveur d'une gestion du pouvoir inspirée du modèle de pays comme le Nigeria.

Ces revendications ont ponctué les manifestations de rue organisées au cours des récents mois dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, les deux régions anglophones du pays, après une marche menée fin novembre à Bamenda (Nord-Ouest) par un collectif d'avocats et suivie le lendemain d'une grève d'enseignants dénonçant la marginalisation de ces populations dans le système institutionnel national.

La délégation reçue par le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies et chef du bureau régional de l'ONU pour l'Afrique centrale était conduite par Joshua Osih, député et premier vice-président du SDF.

"La remise en cause de la forme constitutionnelle de l'Etat camerounais ne relève pas de la responsabilité des Nations Unies", a réagi François Louncény Fall, interrogé par Xinhua au terme de cette rencontre plutôt consacrée à la crise en cours dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, marquée par des violences ayant conduit à de nombreuses arrestations.

"Il n'appartient pas aux Nations Unies de discuter de cette question", a-t-il ajouté, pour couper court aux supputations, précisant que la responsabilité du sujet évoqué par ses interlocuteurs, appelés à apporter leurs contributions pour trouver une solution à la crise de la région anglophone, en incombe au seul peuple camerounais et à ses institutions.

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