Cameroun - Communication. Cameroun : la commission des actions médiatiques gouvernementales a été ressuscitée

Agence Ecofin Vendredi le 04 Septembre 2015 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
(Agence Ecofin) - Au Cameroun, plus personne ne parlait de la commission des actions médiatiques gouvernementales, une instance pourtant créée en juillet 1992 par le Premier ministre, chef du gouvernement. La commission a repris du service ce 2 septembre 2015, avec l’installation de ses membres nommés il y a quelques semaines.

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La commission est présidée par le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary. Elle est composée d’une vingtaine de membres, pour l’essentiel des journalistes. Y siègent par exemple des noms bien connus, à l’instar de Charles Ndongo et Alain Belibi, les désormais directeurs centraux de la télévision et de la radio à la Crtv, l’office de l’audiovisuel public.

La commission se veut « un pool d’expertise » dont la mission est d’étudier les modalités de mise en application de la politique nationale de communication. La commission doit relever 2 défis majeurs. Dans l’immédiat, il faut soutenir la guerre que le Cameroun mène contre les terroristes de Boko Haram. Il s’agit de promouvoir la paix, la solidarité, l’unité et l’éthique, mais aussi d’engager un réarmement moral des populations face aux attaques ennemies et les campagnes de dénigrement contre l’Etat camerounais.

Le deuxième défi est permanent ; à savoir qu’il faut mener la communication autour de la lutte contre la pauvreté. Il s’agit de mettre en évidence les chantiers de développement engagés par l’Etat, de valoriser l’image de marque des institutions de la République, de mobiliser la nation toute entière face aux défis du présent et du futur, de promouvoir l’éthique du service public et de sauvegarder le pluralisme socioculturel du Cameroun.

« Nous avons estimé indispensable de donner un souffle nouveau et un nouveau départ à cette commission, pour mobiliser toute la nation derrière son chef », a dit le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary qui reconnaît là que cette communication est en réalité au service du président de la République, Paul Biya. Les priorités étaient déjà les mêmes en 1992 lors de la création de la commission. On sait que le pouvoir du président Biya était chancelant dans un contexte d’ouverture démocratique.

Pour relever ces défis, les membres de la commission ont engagé un premier chantier : restructurer l’organe et actualiser ses textes organiques. « Réjouissons-nous que cette commission existe. Elle a un visage et un corps. Les uns et les autres sont déterminés à lui donner l’âme qui lui a manqué pendant bien longtemps », a conclu le ministre.
 

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