Cameroun - Energie. Cameroun : la SONARA en capacité de traiter le brut lourd

APA Mardi le 27 Juin 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La Société nationale de raffinage (SONARA) dispose désormais d’une unité de traitement de pétrole brut lourd, ce qui traduit l’avancement des travaux d’extension et de modernisation de l’unique raffinerie du pays, a-t-on appris lundi auprès de cette entreprise publique

ADS


A en croire le directeur général de la SONARA, Ibrahim Talba Malla, « le  fait de disposer d’une unité de distillation sous vide nous permet déjà  de traiter le brut lourd à l’instar du brut camerounais », a-t-il r     assuré.

Pour le moment, il ne s’agit pas encore d’un procédé rentable, au regard  de la quantité marginale de la production nationale, d’autant que «  pour raffiner le brut lourd d’une manière plus rentable et plus  compétitive, la raffinerie doit se doter d’une unité de transformation  plus complexe et c’est effectivement la finalité de l’installation de  l’hydrocraqueur pour la deuxième phase dont les travaux n’ont pas encore  démarré ».

Construite en 1981, cette raffinerie est devenue obsolète au regard de l’évolution technologique dans le secteur.

La remise en état de cette raffinerie engagée en 2010 vise trois  objectifs à savoir : un objectif stratégique consistant à maximiser le  traitement de brut camerounais et de la zone Communauté économique et  monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Un objectif économique permettant d’atteindre la capacité optimale de  traitement de l’unité de distillation de 2,1 millions de tonnes par an à  3,5 millions de tonnes par an et un objectif commercial visant à  maximiser la production des produits qui se valorisent mieux et qui  répondent à la demande du marché local et régional.

A ce jour, les travaux sont réalisés à 94% alors que la SONARA prévoit  un arrêt au mois d’octobre et novembre 2017 pour connecter les nouvelles  unités aux anciennes.

Avec la fin de la première phase « nous allons pouvoir augmenter la  capacité de raffinage de 2,1 millions de tonnes à 3,5 millions de tonnes  par an et accroître la flexibilité d’exploitation grâce aux nouvelles  capacités de stockage et autres offsites », a déclaré le directeur  général.
 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS