Cameroun - Politique. Cameroun : la Fête nationale célébrée sous haute surveillance à Yaoundé

APA Mercredi le 21 Mai 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le défilé civil et militaire de la Fête nationale du Cameroun, organisé mardi à Yaoundé, s’est tenu surveillance avec dans tous les esprits la menace des groupes déstabilisateurs, Boko Haram, les Séléka et anti-Balaka, dont les actes de violence se manifestent quasi-quotidiennement dans le pays depuis quelques semaines.

ADS


Dans les principales artères de la ville, où la peur d’un éventuel acte de défiance de ces groupes armés contre les symboles des institutions était redoutée, des éléments de la police mais aussi de l’armée, lourdement armés, avaient été déployés.

Alors que la parade se déroulait au centre-ville, des hélicoptères d’observation n’ont pas arrêté de sillonner le ciel pendant toute la cérémonie qui a duré plus de 4 heures.

Aucun incident n’a toutefois perturbé le défilé, auquel a pris part un carré de militaires ivoiriens en qualité d’invités spéciaux.

Cette ambiance de fébrilité a animé les conversations dans les quartiers une bonne partie de la journée, les populations ne cachant pas, pour la plupart, leur peur quant à des assauts de plus grande ampleur venant de la secte islamiste nigériane Boko Haram, mais aussi des multiples groupes rebelles centrafricains qui, depuis peu, multiplient agressions, prises d’otages et tueries dans les régions de l’Adamaoua, de l’Extrême-Nord et du Nord proches de ces pays.

Jusqu’à présent, note-t-on, le gouvernement n’a communiqué sur aucune stratégie de préservation du pays contre ces assaillants, se contentant d’appeler au calme et indiquant que la situation était sous contrôle.

Cette sorte de laxisme, ajoutée à la porosité des frontières camerounaises, fait dire à beaucoup de gens que ‘’tout peu arriver » avec des agresseurs dont les intentions demeurent flouent, et alors que le pays accueille actuellement des milliers de réfugiés fuyant à la fois le Nigeria et la République centrafricaine.
 

ADS

 

Lire aussi : Ce que pense Maurice Kamto du tribalisme au Cameroun
Lire aussi : Abdouraman Hamadou Babba : «Le Président du Conseil constitutionnel, est obligé d'expliquer pourquoi le Président de la République veut prolonger le mandat des députés»
Lire aussi : L’honorable Nourane Fotsing appelle à la libération de Bibou Nissack le porte parole de Maurice Kamto

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS