Cameroun - Emploi. Cameroun : des ex-employés des sociétés d’Etat réclament 1,5 milliard de Fcfa

Investir au cameroun Jeudi le 05 Septembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Une centaine de vieillards, qui se présentent comme étant des ex-employés des sociétés d’Etat liquidées ou privatisées depuis plus de 20 ans, ont investi les locaux du ministère des Finances le 4 septembre 2013.

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Ils réclament le payement de la somme de 1,5 milliard de francs Cfa, qui leur a été promise par le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, au cours d’une réunion tenue le 26 août 2013, explique Louis Bayiha, mandataire de ces ex-employés des sociétés d’Etat, et ancien employé de la Société des transports urbains du Cameroun (Sotuc), qui a mis la clé sous la paillasson depuis des années maintenant. A en croire ce dernier, cette somme est une partie des 6 milliards de francs Cfa représentant la prime de bonne séparation, qui n’a jusqu’ici pas encore été payée à une partie des employés des 48 sociétés d’Etat liquidées ou privatisée il ya plus de 20 ans. Au ministère des Finances, l’on rassure que la promesse faite par le ministre à ces ex-employés pour leur permettre de préparer la rentrée scolaire sera tenue ces jours-ci, et que le retard observée dans le payement du milliard et demi d’avance est le fait des procédures administratives. «Les procédures de mobilisation des fonds sont complexes (…) A côté de cela, il faut les identifier, savoir qui y a droit, combien sont-ils éligibles à cette prime et, surtout, produire les pièces justificatives pour éliminer les imposteurs», confie une source proche du dossier, citée par le Quotidien Mutations.

Sur cette dernière exigence, les ex-employés subodorent déjà des désagréments, au moment du payement qui devrait être incessamment effectif. «Avec les inondations survenues dans les régions septentrionales, pour nos camarades qui sont là-bas, les termites, les déménagements, les souris et les autres intempéries, comment peut-on, 25 ans plus tard, retrouver ces documents [justificatifs]», s’interroge M. Bayiha. Chaque année, à l’approche des rentrées scolaire ou des fêtes de fin d’année, ces ex-employés des sociétés d’Etat organisent des sit-in devant le ministère des Finances, pour réclamer ces droits qui leur sont payées au compte-gouttes depuis des années. Mais le gouvernement s’est souvent étonné du nombre toujours croissant de ces revendicateurs, malgré les payements qui sont faits, et a souvent dénoncé l’intrusion dans le groupe d’imposteurs, ou alors la mauvaise fois de certains de ces agents qui ont déjà été payés, mais qui tentent de se faire payer plusieurs fois.
 

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