Société. Cameroun : La police quadrille l’avenue Kennedy

Le Jour Jeudi le 21 Juillet 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Rafle. Plus de 100 policiers du Gmi et des Esir ont été déployés dans le centre commercial de Yaoundé hier.

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Les événements ont surpris plus d’une personne hier au marché central de Yaoundé. En effet, des policiers du Gmi, des Esir et de la délégation régionale de la Sûreté nationale ont quadrillé le périmètre allant de l’avenue Kennedy au supermarché Niki.

Et  procédé au contrôle des cartes nationales d’identité. Ainsi, de nombreux commerçants et passants ont été conduits dans différents commissariats de la ville pour défaut de pièce d’identité. Au commissariat central n°1, par exemple, des individus interpellés ont dû s’aligner à l’extérieur de l’office, les locaux du commissariat ne pouvant tous les abriter.
 
Officieusement, cette opération visait à traquer certains individus recherchés, nous apprend un officier de police. « Nous avons une liste de personnes recherchées, c’est pour cela que nous sommes sur le terrain depuis hier », ajoute-t-il. D’autres sources indiquent que la police aurait une information selon laquelle,  l’arme du policier tué en juin dernier au quartier Damase à Yaoundé serait en circulation dans la zone. En rappel, cet officier de police en service au commissariat du 10ème arrondissement à Bastos a été abattu le 1er juin dernier.
 
Une autre source parle de plusieurs armes en circulation, ce qui justifierait l’important déploiement des forces de sécurité observé hier à l’avenue Kennedy et ses environs. En effet, une centaine de policiers a été mobilisée.
 
Aucune explication officielle n’a été donnée pour justifier cette opération, il reste qu’elle survient au lendemain de la marche avortée des vendeurs à la sauvette et quelques jours après le Conseil national de la sécurité présidé par le chef de l’Etat le 14 juillet dernier. Paul Biya avait demandé un renforcement du renseignement prévisionnel.
 
Vers 14h, au moment du bouclage de cette intervention, plusieurs personnes déclaraient avoir donné entre  1000 F et 3000 F à certains policiers pour être  relaxées, c’est le cas de Pierre Ngui, qui a payé 1.000 F cfa pour ne pas être embarqué dans le camion de la police.
 

IFE et Prince Nguimbous

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