Présidentielle 2011. Cameroun : Issa Tchiroma, “Je battrai campagne pour Paul Biya”

Le Jour Mercredi le 22 Juin 2011 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Issa Tchiroma. Le président du Front pour le salut national du Cameroun revient d’une tournée politique dans le Septentrion.

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Quel bilan vous dressez de votre dernière tournée dans le grand –nord et le littoral ?

Les discours, c’est une chose, et la réalité en est une autre.

Telle que perçue à travers les images, c’est tout autre chose. De l’avis de nombreux observateurs, depuis de nombreuses années, on n’a pas eu de telles affluences. Cela a été la même chose à Douala. Il reste Bamenda. L’objectif est d’amener nos compatriotes à avoir le courage de mettre en cause leur perception politique, d’être les architectes de leur propre vie, de se débarrasser de tout parti-pris idéologique, de prendre conscience du monde dans lequel ils vivent, de comprendre que l’autre n’est pas responsable de ce qui se passe, que c’est soi même qui est responsable de son propre avenir. C’est chacun qui doit prendre son propre destin, trouver ses marques au sein de la société, faire ce qu’il faut faire pour apporter sa contribution à la construction de ce beau pays.

En termes de perspectives ?
Les Camerounais ne comprennent pas la nécessité d’intensifier le dialogue. Tous les politiciens doivent prendre conscience qu’ils doivent se remettre en cause. Il faut rappeler aux uns et autres la grandeur de cette nation. Nous avons tout pour être ce que nous voulons.

Est-ce que vous serez candidat à l’élection présidentielle de 2011 ?
Mon parti m’a prescrit d’accompagner le président Biya. C’est ce que je suis en train de faire. Je battrai campagne pour Paul Biya. Je ne prétends pas qu’il est indispensable, mais aujourd’hui, c’est la seule force qui puisse inspirer la cohésion.

Vous renoncez donc à toute ambition présidentielle ?
Je vous ai dit qu’à Guider les populations ont invité le président à se porter candidat. Etre président de la République , ça ne s’improvise pas. Ce n’est pas comme gérer une épicerie, ce n’est pas comme  gérer une boutique. Ce n’est pas parce qu’on sait lire ou parce qu’on est professeur d’université, qu’on peut être président de la République.

Propos recueillis par Boris Bertolt

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