Cameroun - Réligion. Cameroun: la Tabaski sous le signe de la lutte contre Boko Haram

APA Vendredi le 25 Septembre 2015 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La célébration de l’aïd el-kébir jeudi au Cameroun, a été dominée par des appels contre « l’intégrisme religieux », en l’occurrence, la lutte contre la secte islamiste nigériane Boko Haram, différents prédicateurs ayant vertement fustigé des « terroristes qui prétendent servir Allah pour commettre des atrocités » a constaté APA à Douala .

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Pour permettre aux fidèles musulmans de prier dans la « paix, l’ordre et la sécurité », dans un contexte marqué par la multiplication des attentats suicides de Boko Haram dans la région de l’Extrême-nord, plusieurs sites ont été aménagés à travers la ville de Douala, où il fallait montrer patte blanche pour accéder aux lieux des cérémonies.

Toutefois, la plus forte mobilisation a été observée à la place du Gouvernement au cœur du quartier administratif Bonanjo, où les autorités administratives, politiques, sécuritaires sous la conduite du gouverneur de la région du Littoral se sont jointes à la communauté musulmane pour « prier pour la paix au Cameroun et dans le monde entier ».

Dans son prêche, l’imam de la mosquée centrale de Douala El Hadj Mohamad Malik Farouk, nonobstant un climat d’insécurité dans l’Extrême –nord du Cameroun, a déclaré que «nous remercions Allah pour un pays de paix. Nous voulons adresser un message de remerciement, de reconnaissance parce que quand Dieu vous accorde les bienfaits, il faut le remercier.»

«Nous sommes venus en masse prier Allah pour qu’il garde notre pays et que lui-même inflige la défaite à Boko Haram, raison pour laquelle les gens ont bravé la pluie pour répondre à l’appel de Dieu », a résumé Ibrahim Arouna, un habitué de la mosquée de New-Bell, dans le deuxième arrondissement de la ville de Douala.

Les prédicateurs ont insisté sur la nécessité des chefs de familles à sensibiliser leurs enfants pour qu’ils cessent d’être « des bombes humaines au service des terroristes », alors que des attentats kamikazes sont de plus en plus perpétrés au Cameroun.

La prière marquant la fête de la Tabaski, c’est aussi cette forte présence des représentants des églises chrétiennes, avec une présence des prêtres de l’archidiocèse de Douala et des pasteurs des églises protestantes.

Une manière de « communier ensemble comme Dieu nous le recommande lui-même », a déclaré l’imam, pour que cette « mobilisation de tous les Camerounais sans distinctions d’appartenance politique, ethnique ou religieuse est un signe annonciateur de la victoire totale sur la nébuleuse Boko Haram ».
 

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