Cameroun - Emploi. Cameroun: la Commission des droits de l'homme épingle une société publique

APA Mercredi le 30 Juillet 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
APA-Yaoundé (Cameroun) - La Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (CNDHL) du Cameroun vient d’élever une vive protestation contre le refus, par la société de patrimoine Electricity Development Corporation (EDC), de laisser sa mission accéder au chantier de construction du barrage hydroélectrique de Lom Pangar (Est) où des ouvriers locaux se plaignent de maltraitances de la part du constructeur chinois.

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Dans une note publiée mercredi, elle affirme que sa délégation, rendue sur le site afin de procéder, ‘'en toute impartialité'', à des vérifications et à la collecte d'informations relatives à l'effectivité ou au non respect des droits des travailleurs et des populations riveraines ainsi que des conditions de travail, ‘'a été bloquée au niveau du périmètre de sécurité'' par des vigiles.

Ces agents de sécurité, apprend-on, ont fait valoir des ‘'consignes fermes'' de ne pas permettre l'accès au chantier aux enquêteurs.

Cette interdiction, apprend-on, survient après d'autres manœuvres de diversion d'EDC, qui avait déjà invoqué ‘'des contraintes météorologiques et techniques'' pour bloquer la mission d'enquête.

Le CNDHL, qui condamne avec la dernière énergie les entraves inappropriées et inopportunes des dirigeants d'EDC, invoque ‘'une entrave grave à l'accomplissement des missions de service public qui lui incombent'' et qui ‘'participe du mépris des institutions'' de la République.

Ces actes et autres manœuvres, visant à différer la manifestation de la vérité, ‘'paraissent à tout le moins suspects et constituent autant d'éléments qui peuvent présumer qu'EDC a des choses à se reprocher''.

Le chantier du barrage hydroélectrique de Lom Pangar, construit par l'entreprise China International Water Corporation (CWE), fait l'objet de nombreuses plaintes pour atteintes aux droits des travailleurs souvent ponctuées de mouvements d'humeur.

Début juillet dernier, par exemple, les ouvriers camerounais du chantier avaient observé un arrêt de travail de trois jours pour exiger de meilleures conditions de vie et de travail, dénoncer les maltraitances ainsi que des actes racistes commis par leur employeur.
 

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