Cameroun - Insécurité. Cameroun: Un homme a chuté du 11e étage de l'hôtel Akwa palace de Douala ce mardi

Cameroun24.net Mardi le 19 Avril 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Selon les témoignages, il s'agirait de William Kevin Sohaing Nem, le fils de l'homme d'affaires

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Un jeune homme est tombé du 11e étage de l’hôtel Akwa Palace de Douala ce mardi. La victime identifiée au nom de William Kevin Sohaing Nem serait le dernier fils de l’homme d’affaires André Sohaing Nem par ailleurs propriétaire de cet hôtel situé au cœur de la capitale économique.


Aucune certitude pour le moment sur l'origine de la mort du jeune homme. Selon des témoignages recueillis sur place, le jeune William aurait été précipité par deux personnes non encore identifiées.


Mais les proches de la victime privilégieraient la thèse du suicide car il ne serait pas à sa première tentative. Ces derniers pensent donc qu’il aurait simplement réussi son coup cette fois. L’évènement a drainé plusieurs curieux, la circulation à cet endroit du boulevard de la liberté à été perturbée pendant plusieurs minutes, jusqu’à 16h45 ce mardi les services compétents n’étaient pas encore présents sur le lieu du drame.

Dipita Tongo | journalducameroun.com


Cameroun - Hôtel Akwa Palace : Fin tragique pour un fils Sohaing !

Hôtel Akwa Palace : Fin tragique pour un fils Sohaing !William Sohaing, 28 ans,  le dernier fils de son père,  est tombé du douzième étage de ce quatre étoiles, une propriété familiale. C’était hier mardi  19 avril 2011 à Douala.

Tout présageait pourtant une fin d’après-midi tranquille dans la capitale économique du Cameroun, Douala. Que non! Dès 15h30mn, le boulevard de la Liberté où est situé l’hôtel Akwa Palace, un quatre étoiles couru, est littéralement envahi par des curieux, badauds et autres passants. Ils veulent à tout prix savoir ce qui se passe et si la nouvelle est “ vraie ”. Ils ne tarderont pas à le savoir. “ C’est grave, le corps d’un homme tombé du haut de l’hôtel est sur la chaussée ”, s’écrie une dame affolée par le spectacle qu’elle voit. On perçoit sur le macadam brûlant, un corps de teint clair et pâle, allongé sur le dos. Les deux mains sur la poitrine, le mort porte un pantalon bleu nuit déchiré et partiellement baissé, laissant entrevoir la culotte. Sa chemise à carreaux noir et blanc laisse transparaître  son ventre. Une légère mare de sang boucle le décor pour le moins macabre. “ Curieux, pour une telle chute ” analyse un fonctionnaire de police. Selon des témoignages concordants, le mort est un des fils du milliardaire camerounais bien connu, André Sohaing : William Sohaing, 28 ans.

Les forces de l’ordre aussitôt arrivées ont déjà sécurisé le périmètre et toutes les issues sont bloquées lorsque le reporter de Le Messager arrive sur les lieux. Sur la chaussée, Francis K. la trentaine, employé d’une huilerie à Bonabéri, venu en ville pour régler un souci de téléphone, est ainsi condamné, contre son gré, à assister  en “ direct ” à une scène qu’il n’oubliera pas de si tôt: “ Vers 15h30mn, alors que je m’apprêtais à emprunter un taxi pour le rond point, j’ai vu un truc à la forme humaine sortir de là haut  [ il pointe le 12e étage de l’hôtel Akwa palace, ndlr] sans se débattre. Ensuite, j’ai aperçu une personne qui s’est penchée de la fenêtre où le jeune homme est sorti et qui a ensuite rabattu les volets ”. Sauf qu’en refermant la fenêtre, un ban du rideau est resté à l’extérieur et du rez-de-chaussée, il est encore visible.

Le triste événement n’est pas sans conséquence sur les activités dans ce boulevard très commerçant. La banque en face opte même carrément pour la fermeture de ses portes. En fait, le boulevard est interdit aux véhicules, sauf celles de la police et auxiliaires sont acceptées. Au fur et a mesure que le temps passe, le boulevard de la liberté ne désemplit pas. Quelques minutes après, le père Sohaing himself sort des salons d’Akwa Palace, en costume sombre, cravate noire sur une chemise blanche, l’air serein et digne, il s’empresse d’interdire, sans doute dans un réflexe de pudeur, toute prise de vue aux journalistes accourus, il est aidé à cela par une jeune dame visiblement déboussolée par la tournure tragique de cette maudite journée. Il s’affalera plus tard sur une chaise que de bras secourables lui proposent.
 
Macchabée
Entre temps, les flics ont déjà recouvert la dépouille de William Sohaing,. Des éléments de la police s’affairent autour du corps, téléphone en main. Certains, les plus autorisés, montent au désormais tristement célèbre 12e étage pour procéder à une inspection du dernier lieu  que William Sohaing aurait fréquenté en vie. Ils attendent apprend-on, le médecin légiste. Ensuite, c’est “ le procureur qu’on attend” indique un officier de police. A 16h51mn, le procureur arrive. Après un briefing des commissaires et officiers de gendarmerie du Wouri, il est escorté au 12e. Le père Sohaing qui s’impatiente, demande que le corps soit mis dans l’ambulance. Il est aussitôt éconduit, car lui dira un de ses proches, “ cette décision est du ressort de l’autorité judiciaire ”. Représentée ici par le substitut du procureur de la République.

Quelques minutes plus tard, ce dernier redescend et ordonne les dernières prises de vue par un photographe agréé. 17h 10, le cadavre de William Sohaing est mis sur une civière de l’ambulance de la Clinique de l’aéroport direction, la morgue de la garnison militaire de Douala. Les choses peuvent reprendre leur cours normal avec sous les chaumières, certainement des thèses des plus rocambolesques aux plus plausibles. L’une d’elles indique que l’infortuné aurait été démis de ses fonctions à la suite d’un conseil d’administration et que la déception qui s’en est suivie pourrait expliquer son geste, même s’il n’est pas définitivement prouvé qu’il s’agit d’un suicide.

Jacques Willy NTOUAL, Le Messager


Douala :Un fils d’André Sohaing chute du 12e étage    

Parti d’un compartiment de l’hôtel Akwa Palace, William Sohaing s’est écrasé sur le goudron à 10 mètres de l’immeuble. Les raisons du drame restent encore inconnues.

C’est un après-midi extrêmement chaud en plein cœur du quartier commercial Akwa à Douala. Les habitants de ce quartier de la capitale économique du Cameroun ont vécu avec stupeur la chute mystérieuse du dernier fils d’André Sohaing, promoteur de l’Hôtel Akwa Palace et maire de la commune rurale de Bayagam, dans le département du Koung-khi, région de l’Ouest.

 Qu’est-ce qui a bien poussé William Sohaing, âgé de 28 ans, dont la chute hier, 19 août 2011 vers 15h30, du 12ème de l’hôtel de son père, continue d’alimenter les conversations ? Il faudra peut-être attendre la fin de l’enquête ouverte par la division régionale de la police judiciaire du Littoral(Drpjl), sur instruction du procureur de la République descendu sur les lieux, pour en avoir une idée précise. Autant cette chute a été spectaculaire, drainant sur les lieux une épaisse foule d’individus, autant elle intrigue les curieux, qui se demandent encore ce qui s’est réellement passé.

Défénestré ?

Il est en effet difficile de reconstituer le drame. Dans la foule, certains passants, témoins de la scène, affirment avoir vu cet homme tomber d’un des étages d’Akwa Palace. « De loin, j’ai simplement vu une forme humaine s’écraser sur le goudron à environ 10 mètres du mur de l’hôtel. Je ne sais pas ce qui a provoqué cette chute », raconte un témoin, de passage au moment du drame. Un agent de sécurité de la place, qui a souhaité garder l’anonymat, confie avoir été alerté comme ses collègues par le bruit qu’a produit la chute de l’infortuné. Et qu’en regardant, il s’est étonné que « le sang n’ait pas giclé de la victime après sa chute ».

Sur la photo de William, prise peu après cette chute et présentée au reporter de La Nouvelle expression, on a pu apercevoir que son pantalon était ouvert au niveau de la taille. Le corps ne baignait pas dans une marre de sang. Sur le goudron, apparaissait, proche de sa tête, une tache noirâtre que le photographe assimilait à un mélange de sang et de cervelle. Est-il mort à la suite de la chute ? A-t-il été précipité dans le vide après avoir été tué comme le susurrent des commentaires hâtifs?  Dans cette folle ambiance, les questions vont dans tous les sens.

Pendant tout l’après-midi, et peut-être pour longtemps encore, le mystère va demeurer entier sur la mort de William. Un proche de la famille indiquera à la Nouvelle expression que la victime était un employé de l’hôtel depuis le mois de décembre et s’occupait du contrôle. « Il revenait de l’Europe et ne contrôlait pas tous ses sens », confie-t-il. Une autre source indique que les chaussures de William l’ont retrouvé après sa chute. Ce qui suscite encore plus d’interrogations.

Commentaire:Questions autour d’une tragédie

« C’est un ami qui a attiré mon attention sur ce qui lui semblait être une feuille de carton qui descendait du sommet du bâtiment, en tournoyant. Quelques secondes après, c’est un bruit sec qui a retenti. Et quand nous sommes arrivés, c’est un corps inerte qui gisait là ». Ce témoin était devant un café célèbre en face de l’hôtel Akwa palace d’où est tombé le jeune homme. Les premiers témoins qui ont accouru quelques secondes après la chute, ont constaté qu’il n’a pas bougé, étalé sur le dos, comme il est tombé. Ils signalent aussi que c’est après la chute que ses chaussures l’ont précédé quelques secondes plus tard. Ceux qui ont vu le corps ont dû se rendre compte qu’il n’était qu’avec ses chaussettes, sans chaussures. A observer la fenêtre d’où il est parti, on peut se demander comment il a pu prendre un tel élan pour sauter au point de se retrouver à plus de 10m du mur au moment d’atteindre le sol. Pour atterrir aussi loin, il faut qu’il ait pris un fort élan. Une hypothèse que seuls les cartésiens avancent.

De plus, la violente chute sur le tarmac n’a  pas provoqué le type d’hémorragie abondante que d’aucuns constatent en pareils accidents. Par ailleurs, on a constaté que son pantalon était déchiré au niveau des poches et au niveau de la jambe. Des dégâts qui, manifestement, ne sont pas intervenus au moment de la chute, sauf s’il a été retenu par un pan de la fenêtre au moment de s’élancer dans le décor.

Selon des informations non confirmée par la famille, ce n’est pas la première fois qu’il a essayé de supprimer sa vie. Il paraît qu’il l’avait déjà tenté alors qu’il était en Europe d’où il est revenu au Cameroun en décembre dernier pour travailler avec son père à l’hôtel Akwa Palace.

Le procureur de la République près le tribunal de grande instance du Wouri qui était sur les lieux a prescrit l’ouverture d’une enquête. Entre temps, un impressionnant dispositif de la police conduite par le délégué régional de la sûreté national pour le Littoral, le commissaire divisionnaire Joachim Mbida Nkili, a bouclé toutes les issues de l’hôtel, retenant à l’intérieur tous les occupants qui devaient être passés au peigne fin. Parce qu’il faudrait commencer par savoir avec qui il était dans ce compartiment du 12e étage, puisque des témoins affirment que peu après sa chute, on a aperçu des têtes qui se penchaient par la fenêtre d’où il est sorti pour voir ce qu’il est advenu. Mais d’éventuels suspects avaient eu tout le temps de se débiner avant ce dispositif sécuritaire de la police.

 D’aucuns vont même déjà très vite en besogne en rappelant le cas de Djomo Pokam qui avait été « défenestré » de l’Hôtel Hilton à Yaoundé il y a quelques années. Les résultats de l’enquête ne sont toujours pas rendus publics. Pour ce cas, seule l’enquête policière déjà ouverte elle aussi, permettra d’élucider le mystère qui se cache derrière cette tragédie d’un fils pourtant de bonne famille. Son père André Sohaing qui s’est imposé le supplice de rester plusieurs heures assis sur une chaise devant ce corps inerte couvert d’un drap blanc, doit être le premier à vouloir comprendre ce qui est arrivé à son  benjamin de fils. Le cops a été conduit dans une morgue de la place.

Bernard Tchami et David Nouwou, La Nouvelle Expression

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