Cameroun - Politique. Cameroun: Liesse populaire au pied du Mont Cameroun

MONDA BAKOA | Cameroon Tribune Mercredi le 19 Février 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dès Tiko où son hélicoptère a atterri mardi, pour les festivités du cinquantenaire de la Réunification, le Président de la République accompagné de la Première Dame, le Président Paul Biya a reçu un accueil très chaleureux.

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Comme une digue longtemps retenue qui libère ses eaux, l’atterrissage à 13 h 25 de l’hélicoptère transportant le Chef de l’Etat et la première dame, a déchaîné la liesse de populations massées depuis des heures et qui attendaient cet instant. La foule exulte lorsqu’apparaissent Paul et Chantal Biya. Accueil au bas de la passerelle par le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Bernard Okalia Bilaï, le préfet du Fako, Zang III, et le maire de Tiko, Daniel Mokondo. Un moment de silence pour permettre à la petite Ada Elisabeth Ngongi, élève de class 6 au Kingston School de Buea de dérouler sa phrase de bienvenue au couple présidentiel, remettre un bouquet de fleurs au président Paul Biya. Au même moment que le jeune Ngono Bikanda, de l’école francophone de Buea, tend un second bouquet à la Première Dame.

Les honneurs militaires pouvaient commencer. Hymne national exécuté par la musique de la Garde présidentielle (Gp), pendant que le chef de l’Etat s’immobilise face au drapeau de la République et sa garde. Passage en revue des troupes composées d’une section de la Gp, un peloton de la Gendarmerie, une section de l’Armée de terre, une section de la Marine; une section du corps national des Sapeurs-pompiers; une section de la Police nationale. Les troupes étaient commandées par le colonel Eyong Tambong Ebot, inspecteur technique à l’Etat-major de l’Armée de terre. Cet officier supérieur qui a été, pendant huit ans, commandant du bataillon amphibie, avait eu le privilège d’être le commandant des troupes au cours de la cérémonie de retrait des troupes nigérianes de la presqu’île de Bakassi, à Akwa en août 2008.

Après les honneurs militaires, le côté populaire de la fête s’enchaînait avec la revue des corps constitués. L’on y retrouvait aux premiers rangs les autorités administratives régionales, les préfets des six départements de la région du Sud-Ouest (Fako, Meme, Ndian, Lebialem, Koupé Muanenguba, Manyu), la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Monjowa Lifaka et autres parlementaires; le vice Chancellor de l’Université de Buea, le consul général du Nigeria… Cette dernière présence symbolise l’histoire de la Réunification. Laquelle découlait du référendum du 11 février 1961 à l’issue duquel le Southern Cameroon, administrativement rattaché au Nigeria depuis le partage du Cameroun en 1916 entre la France et la Grande Bretagne, vainqueurs de l’Allemagne, ancienne puissance coloniale, pendant la première guerre mondiale, s’était prononcé en faveur du rattachement au Cameroun oriental. C’est du reste, de l’aéroport de Tiko que décollaient à cette époque les appareils ayant à leur bord, John Ngu Foncha, l’un des pères de la Réunification, et d’autres politiques pour aller traiter à Londres, New York, de l’avenir du Cameroun. 

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