CEEAC. Cameroun: Les leçons du sommet de Yaoundé sur la Sécurité dans le golfe de Guinée

Armand ESSOGO | Cameroon Tribune Jeudi le 27 Juin 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Retour sur les acquis du sommet qui s’est achevé mardi dans la capitale camerounaise. Pendant deux jours, l’avenir du golfe de Guinée a été au cœur d’une concertation de haut niveau.

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Sa sécurisation au centre de divers échanges entre politiques, universitaires, économistes et experts de la mer et de l’océan. Après ce grand moment, les observateurs scrutent l’avenir. Surtout que les décisions prises doivent être d’application immédiate, au regard des enjeux. En clôturant les travaux, le président hôte, Paul Biya, a salué la solidarité et le dynamisme dont l’Afrique, à travers ses leaders, a su faire preuve.

Au sortir du palais des Congrès, mardi dernier en effet, il n’y a pas eu le moindre doute sur la détermination des participants au sommet de Yaoundé à garantir la sûreté et la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée. Le président en exercice de la CEEAC, Idriss Deby Itno, lors de la clôture du sommet, a même étendu cette stratégie sécuritaire sur les Etats continentaux dont les importations et les exportations des marchandises dépendent des ports situés dans le golfe de Guinée. A partir de Yaoundé, ainsi que l’ont reconnu les différents chefs d’Etat avant de regagner leurs pays respectifs, les grandes lignes de la sécurisation de l’espace maritime commun sont tracées. Les experts pensent à ce sujet que les chefs d’Etat ont fait preuve d’un esprit de consensus. Tout le monde a adhéré à l’approche globale. La création du Centre inter-régional de coordination va ainsi favoriser la mise en comme des efforts. Dans la vision des leaders des deux sous-régions, telle qu’exprimée dans la Déclaration de Yaoundé, il est plus que jamais question dans les trois années qui vont suivre, de porter la menace dans le fief des pirates, en anticipant sur des agressions éventuelles.

Le sommet de Yaoundé ouvre ainsi la voie à une coopération entre les populations qui habitent les côtes du golfe de Guinée et les responsables des questions de défense. A ce niveau, la coordination entre les Etats est plus qu’un impératif. Et c’est ce que les Nations unies, à travers la Résolution 2039 du Conseil de sécurité prise le 29 février 2012, ont recommandé à la CEEAC et à la CEDEAO. Il est donc tout à fait indiqué que la discussion se poursuive désormais avec les partenaires.

En fait, le golfe de Guinée, au regard des enjeux géostratégique, économique, écologique… profite à tout le monde. Aux Etats riverains certes, mais davantage aux Grandes puissances qui y puisent les ressources énergétiques nécessaires à leurs industries. Le président Paul Biya et ses pairs ont ainsi salué l’implication des partenaires internationaux à l’organisation du sommet de Yaoundé. Eux qui ont l’avantage d’avoir le matériel, l’argent et l’expertise. Mais les experts affirment que la décision de garantir la sûreté et la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée relève de la prérogative des dirigeants des Etats qui sont dans cet espace maritime tant convoité. 

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