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Affaire Etoundi Oyono. Cameroun: Les avocats demandent l’acquittement de Etoundi Oyono

Jeanine FANKAM | Cameroon Tribune Jeudi le 28 Novembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ils estiment que ce procès est une tentative d’instrumentalisation de l’institution judiciaire.

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Mercredi, au moment où nous mettions sous presse, des indices montraient que l’audience serait longue. De 13h30 à 18h30mn, seuls deux avocats de Emmanuel Etoundi Oyono avaient pris la parole sur un collège d’au moins une demi-douzaine de conseils. Me Ndongo a passé trois heures de plaidoiries à expliquer que ce procès n’est qu’un simple complot pour nuire, faire endosser la responsabilité du décès de Bibi Ngota par une tierce personne et satisfaire des fantasmes des personnalités tapies dans l’ombre. Car, selon l’argumentaire de l’avocat, le seul vrai perdant du dossier judiciaire Rio Del Rey, c’est bien Bibi Ngota.

Il estime que c’est pour répondre à l’interpellation d’un membre de gouvernement en poste appeler à clarifier les circonstances du décès de Bibi Ngota, (un accusé cité dans une affaire de faux document sur la commission de l’achat de Rio Del) que son client a été précipité devant la justice. Me Ndongo estime que sur le chef d’accusation de « complicité de faux en écriture publique et authentique » qui l’amène devant le Tribunal de grande instance du Mfoundi, Etoundi Oyono n'en a rien à voir. D’ailleurs selon son appréciation, le tribunal devrait se déclarer incompétent dans la mesure où c’est un délit de presse qui implique des journalistes et les manœuvres de publication d’un faux document dans la presse.

Son aîné, Me Fouss, qui a pris la parole en premier est allée dans le même sens arguant que le document sur lequel le parquet s’accroche ne permet pas de reposer l’accusation sur des charges précises. La pièce produite, qui prétend rapporter les propos de Nko’o Mvondo, un autre acteur dans cette affaire et dont les déclarations accablent l’accusé, sont incertaines et ne permet ni d’identifier clairement son auteur, encore moins les circonstances dans lesquelles les propos ont été rédigés. Elle estime par ailleurs que l’instruction a été incapable d’apporter la preuve de l’inculpation de Etoundi Oyono en se refugiant davantage dans les affirmations et des déclarations gratuites. Elle aussi soupçonne des pesanteurs invisibles. C’est pourquoi sur la responsabilité du Tribunal pour rendre la justice. La soirée promettait d’être bien longue. 

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