Emeutes Bamenda. Cameroun: Hostiles aux réseaux sociaux, les autorités veulent traquer les cybers activistes même dans les pays étrangers

Armand Ougock | Koaci Mardi le 13 Décembre 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les autorités camerounaises qui ont la réputation d'être hostiles aux réseaux sociaux, veulent traquer les cybers activistes, même dans les pays étrangers.

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C'est Issa Tchiroma, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, qui l'a annoncé ce week-end à Yaoundé, face aux journalistes.

Faisant référence aux revendications anglophones et aux manifestations qui ont secoué le pays ces derniers jours, le porte-parole du gouvernement, a mis en garde les utilisateurs des réseaux sociaux.

« À ceux-là qui entreprennent d'utiliser les avantages de communication qu'offrent les médias sociaux pour désinformer les opinions publiques, dénaturer les faits et inciter à la haine, au désordre et à la violence, le gouvernement adresse une mise en garde ferme, à savoir que l'État mettra tout en œuvre par ses propres moyens et grâce à l'assistance de ses pays amis, pour les traquer, les débusquer, les arrêter et les renvoyer devant nos tribunaux », a déclaré Issa Tchiroma Bakary.

Le ministre de la Communication, a également appelé les jeunes camerounais, à pas se laisser manipuler par des commanditaires tapis sur les réseaux sociaux, « je voudrais aussi, au nom du gouvernement, appeler nos jeunes compatriotes, en proie aux illusions que leur vendent les commanditaires de ces violences, à plus de vigilance et de lucidité, pour qu'ils ne se laissent jamais entraîner dans ces voies qui sont celles de la perdition et de la destruction d'eux-mêmes. »

Les manifestants de la partie anglophone du pays, sont accusés d'être manipulés par la diaspora camerounaise et des activistes tapis sur les réseaux sociaux.

Paul Atanga Nji, le président du Conseil national de la sécurité a clairement accusé la diaspora de soutenir financièrement, les revendications anglophones.

Armand Ougock, Yaoundé
 

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