Les exécutifs communaux sont connus depuis mercredi dernier. Les opérations ont cependant connu des heurts dans certaines municipalités.

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Les élections municipales ont livré leur secret avec la désignation des exécutifs communaux dans la plupart des 360 communes du Cameroun. Reste attendue l’étape des installations des maires et de leurs adjoints suivant la programmation de l’autorité administrative. Mais avant cette étape attendue par les nouveaux maires, la chronique des faits divers s’est invitée dans le monde très austère de la politique. C’est ainsi que l’élection des maires a été houleuse dans certaines municipalités. Dans le département du Mfoundi, la commune de Yaoundé Ier a été le théâtre d’interminables tractations entre les conseillers municipaux, les autorités administratives et les mandataires du RDPC. Si l’élection du maire Emile Andze Andze n’a pas pris du temps, les choses se sont corsées au niveau de l’élection des adjoints. Très vite, les lézardes se sont montrées dans ce conseil municipal pourtant entièrement aux couleurs du RDPC. Le premier adjoint au maire sortant, Jean Jacques Ekobena, n’a pas réussi à faire passer sa liste lors de l’élection des adjoints.

Malgré l’arbitrage du mandataire du RDPC, le consensus prôné dans le partage des postes d’adjoints au maire à Yaoundé I er n’a pas prospéré. De source digne de fois Emile Andze Andze, le maire reconduit, n’était pas disposé à travailler avec Jean Jacques Ekobena. Le maire a finalement apporté son soutien à la liste conduite par Julienne Fotso comme premier adjoint. Cette liste, présentée par le président du groupe communal, ne comportait pas le nom de Jean Jacques Ekobena. De blocages en négociations, c’est finalement samedi dernier que les adjoints ont été élus. Jean Jacques Ekobena et les conseillers qui lui sont proches n’ont pas pris part à cette élection.

A Pouma, dans la Sanaga Maritime, la désignation de l’exécutif communal après moult tergiversations a porté l’ancien maire à la tête de la commune pour un nouveau bail. Mais François Soman a immédiatement exprimé le vœu de voir toute l’élite se mobiliser pour le développement de la commune après les déchirements qui ont marqué la désignation du maire.

A Nkonsgamba III, Bonaléa, les choses n’ont pas été faciles n’ont plus. La négociation et la patience des autorités administratives auront permis de retrouver la raison. Du côté du département du Haut-Nyong, les populations n’ont pas hésité à ériger des barricades sur la voie publique pour contester l’élection du nouveau maire de la commune de Mboma. Autant de cas qui remettent au goût du jour le débat sur les règles du jeu démocratique. Dans certains cas, le consensus a prévalu. Dans d’autres, en cas de refus de consensus, les deux listes concurrentes ont été présentées aux conseillers municipaux qui ont élu leur maire et les adjoints

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