Cameroun - Economie. Cameroun: 900 milliards investis dans le financement de l’économie par les pays émergents

Josiane TCHAKOUNTE | Cameroon Tribune Mercredi le 19 Décembre 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La revue annuelle des 19 projets contenus dans leur portefeuille se tient depuis ce mardi 18 décembre à Yaoundé.

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Construction de 1 500 logements sociaux, centrale hydroélectrique de Mekin, adduction en eau potable de la ville de Douala (phase 2), équipement du Laboratoire minier, autoroute Yaoundé-Douala, stades de Bafoussam et Limbé, sont entre autres chantiers inscrits au portefeuille des projets, soit 19 au total, financés par les pays émergents au Cameroun. L’enveloppe des investissements de la Chine, de l’Inde, de la Corée du Sud, du Brésil et de la Turquie aujourd’hui évaluée à 900 milliards de F est en nette progression. En 2009, elle se chiffrait à 75 milliards de F, pour six projets financés. Ces projets axés sur les priorités nationales, concernent entre autres l’amélioration de la compétitivité du pays et l’accès aux infrastructures de base. Comme en avril 2011, les représentants de ces différents pays sont de nouveau réunis depuis hier à Yaoundé avec la partie camerounaise dans le cadre de la traditionnelle revue annuelle du portefeuille des projets qu’ils financent.

A l’ouverture des travaux hier, le secrétaire général du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Gilbert Didier Edoa, a souligné que d’énormes avancées avaient déjà été enregistrées dans la mise en application des recommandations formulées lors des assises de 2011. Les principaux goulots d’étranglement, de l’avis du secrétaire général, sont ceux de nature à retarder le déblocage des fonds et la réalisation des projets sur les sites. « Les séances comme celles-ci, sont de bonnes opportunités pour que les deux parties s’asseyent ensemble et de manière collaborative, pour trouver des solutions aux problèmes relevés. A la fin de cette session, il est question de voir le chemin parcouru et décider comment nous pouvons accélérer les travaux. Il s’agit néanmoins, d’une coopération visible à travers les réalisations faites. Toutefois, les problèmes identifiés ne sont pas de nature à complètement empêcher une bonne exécution des projets », déclare Gilbert Didier Edoa. Parmi les participants aux travaux, les chefs de projets qui partageront leur expérience pour une mise en œuvre efficiente de leurs projets. Demain, les différentes parties prenantes se sépareront avec un plan d’action clair pour 2013.

 

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