Cameroun - Sécurité. Cameroun: 42 officiers diplômés de l’Ecole de guerre

Jean Baptiste KETCHATENG | Cameroon Tribune Vendredi le 19 Juillet 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Originaires d’une vingtaine de pays d’Afrique, ils sont prêts à répondre aux menaces nouvelles.

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Avec les vingt trois nationalités de sa dernière cuvée, l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé (Esig) s’est davantage inscrite dans la perspective universelle que le changement récent de son nom marque. Les quarante deux officiers qui y ont séjourné ces dix derniers mois venaient, en effet, de diverses parties de l’Afrique noire jusqu’à Madagascar et Djibouti. Aussi, le ministre délégué à la présidence, chargé de la Défense (Mindef), Edgard Alain Mebe Ngo’o s’est-il particulièrement réjoui de saluer les lauréats à la cérémonie de sortie qui a eu lieu ce mercredi 17 juillet à Simbock, une banlieue de la capitale où siège l’école.

Pour le Mindef, l’option de mutualiser les savoirs et savoir-faire en matière de défense est une tendance internationale à l’origine de la création de l’Esig. En huit années, l’école est devenue le « laboratoire stratégique des armées africaines », a-t-il noté. Ouverte sur le monde, soutenue par des partenaires comme la France, l’Esig est une réponse à un contexte nouveau qu’a décrit avant le Mindef l’ambassadeur de France, Bruno Gain. Les menaces inhabituelles telles que le terrorisme, le grand banditisme transfrontalier sont aux côtés des traditionnelles rébellions des maux que Paris offre de résoudre avec les armées locales. Parce qu’on ne peut être en paix tout seul, expliquera M. Gain.

Pour assumer toutes ces missions, les officiers qui ont bénéficié du meilleur de la formation militaire universelle, à travers l’école de guerre, sont prêts, a assuré le commandant de l’Esig, le général de division Esaïe Ngambou. Les cours au-delà de la stratégie militaire s’intéressent aussi bien à la sécurité urbaine qu’à la situation sociale et économique des territoires à défendre. L’université de Yaoundé II apportant à cet égard l’expertise de ses enseignants. Il restera donc aux bénéficiaires de défendre le label de l’Esig, comme les y a conviés le ministre Mebe Ngo’o. 

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