Cameroun - Sécurité. Cameroun,Le militaire du pont du Wouri arrêté
Il a été interpellé au Gabon par des éléments du Bir.L’auteur du blocus du pont du Wouri le 29 septembre 2011 a été arrêté.
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Il s’agit effectivement d’un militaire, comme l’avaient indiqué les témoins qui avaient vu un homme en uniforme de l’armée plonger dans le Wouri au moment où les forces de l’ordre ont ouvert le feu. Le jour écrivait au lendemain de l’attaque : «Des policiers, des gendarmes et des militaires du Bataillon d’intervention rapide (Bir) se sont déployés sur les lieux. Les forces régulières ont également tiré en l’air. Un assaillant s’est jeté dans le fleuve». C’est cet homme qui vient d’être arrêté.
De source bien informée, le maître (équivalent d’adjudant dans la marine) Beaim, un plongeur assez réputé dans l’armée camerounaise, a été interpellé au Gabon par des éléments du Bataillon d’intervention rapide (Bir) il y a quelques jours et conduit sur Yaoundé où il est détenu. Des armes volées à la veille du coup d’éclat sur le pont du Wouri ont également été retrouvées dans un hôtel à Limbé. Il s’agit de 21 armes, qui avaient été volées à la Base navale de Limbé. Elles ont été retrouvées en début de semaine.
Il y a environ deux semaines, le pasteur Bertin Kisob, qui avait revendiqué la manifestation du 29 septembre sur le pont du Wouri était interpellé. Son arrestation a-t-elle un lien avec la découverte des armes et l’arrestation du maître Beaim au Gabon ? Les informations dont nous disposons en ce moment ne permettent pas encore d’affirmer que le militaire arrêté a agi sous les ordres du pasteur.
Bertin Kisob, dans le message à travers lequel il revendiquait l’action sur le pont du Wouri affirmait : « Nous avons l’honneur de revendiquer publiquement ce jour la première attaque faite par nous, éléments de Alpc ces derniers 24 heures sur le pont du Wouri. Nous avons évidemment perdu certains éléments, mais le but ultime a été atteint. Car le régime dictatorial de Biya vient d’apprendre que le mur de la peur est brisé». Plus tard, il avait précisé qu’il était en possession d’armes et que ses hommes et lui comptaient en voler d’autres dans des brigades de gendarmerie.
Les arrestations successives de Bertin Kisob et du maître Beaim permettront certainement d’en savoir plus sur ce qui s’est passé le 29 septembre sur le pont du Wouri.
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