Cameroun - Sécurité. Cameroun,Branle-bas à Etoudi : Un Boeing survole le palais présidentiel et installe la panique

Salomon Foé | camnews24.net Mardi le 26 Avril 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’avion a été intercepté et les pilotes belges soumis à un interrogatoire musclé.

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Paul Biya est-il réellement en sécurité ? L’après-midi du vendredi 22 avril 2011 aura été des plus agités dans le sillage des hautes sphères de l’Etat et notamment au sein de l’appareil sécuritaire de la République. Le motif de cette tension est la violation d’un espace aérien  taxé de très haute sécurité et de souveraineté. En effet, un avion de ligne de la Bruxells Airlines a survolé le périmètre de la Présidence de la République, suscitant panique et courroux au sein des unités de sécurité de l’Etat. L’appareil qui transportait 279 passagers était en partance pour Kinshasa avec escale à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen.

La violation de la zone rouge a mis en branle l’Etat-major particulier de la Présidence de la République, la Direction Générale de recherche extérieure (DGRE),  la Direction de la sécurité du territoire (DST) ainsi que la Brigade de Gendarmerie de la piste de l’aéroport de Nsimalen. L’équipage de l’avion a été immédiatement interpelé et soumis à  un interrogatoire musclé. L’appareil, immobilisé pendant de longues  heures, n’a pu décoller que vers 22h de la soirée.

Inquiétudes


Comment un Boeing s’est-il retrouvé au dessus du palais présidentiel sans qu’il ne soit intercepté bien avant. Des auditions qui s’en sont suivies, il ressort que les pilotes indexeraient les mauvaises conditions météorologiques notamment l’orage qui s’est abattu sur la capitale politique du Cameroun vendredi dernier. D’après les individus  interpelés, leur forfaiture serait également liée à une collaboration quelque peu approximative entre la tour de contrôle de l’aéroport et l’équipage de l’avion. Des justifications peu convaincantes qui mettent une fois de plus à nu les faillites de notre système de protection aérienne. Qu’en serait-il advenu s’il avait été question d’une attaque terroriste. Paul Biya est-il réellement en sécurité ?

Quoi qu’il en soit, la réaction des autorités camerounaises s’est voulue ferme et sans complaisance. Toutes les déclarations de l’équipage ont été passées au crible des fins limiers aidés par quelques pilotes Camerounais rompu à la tâche. Pendant les auditions, les téléphones ont crépité. Des échanges sous le prisme d’une nécessaire circonspection avec les responsables de la compagnie  propriétaire de l’avion à problème ont dû permettre de détendre légèrement l’atmosphère. Ce qui expliquerait à n’en point douté l’attitude des responsables camerounais qui ont fini par lâcher l’appareil et ses pilotes. D’après nos sources, l’enquête se poursuit tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du triangle national. Le chef de l’Etat doit une fois de plus se faire des soucis après l’attaque de l’agence Ecobank de Bonabéri.
 

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