Le Cameroun et la Côte d’Ivoire s’apprêtent à introduire de nouvelles semences de café robusta et arabica, pour booster la productivité.Enfin, une bonne nouvelle pour les caféiculteurs camerounais face à la stagnation de leur productivité.

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Avec l’évolution des recherches, ces derniers,comme leurs collègues des grands pays producteurs de café à l’instar du Brésil, vont désormais pouvoir obtenir les premières cerises de café à partir du 10ème mois. Ceci, grâce à l’introduction de nouvelles variétés de semence expérimentées à l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD). Même la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao et l’un des plus grands producteurs mondiaux de café, s’apprête à utiliser ces nouvelles variétés. L’objectif étant de booster la productivité. L’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Cameroun a fait cette révélation à la presse la semaine dernière, alors qu’il s’exprimait au sujet des préparatifs de la « Semaine ivoirienne au Cameroun». Un évènement qui permettra, au mois d’octobre 2013, d’aborder sans doute la question. A en croire des responsables au Conseil interprofessionnel du cacao et café (CICC), la Côte d’Ivoire n’est pas seule à vouloir se servir de ces variétés pour accroitre sa productivité. « Notre pays travaille actuellement à l’introduction de ces semences dans les plantations du pays. Il y a des champs semenciers à l’IRAD et même à la Sodecao dans lesquels, ces variétés sont expérimentées.

Des pays comme le Brésil s’en servent déjà depuis des années. « Nous voulons introduire cela dans les plantations. Mais ça demande des financements importants », explique-t-on, discrètement, au CICC à Douala. D’après les experts, les variétés dont il est question ici, sont des semences améliorées des deux principales familles du café. A savoir, le café arabica et le café robusta. Contrairement aux variétés qui permettaient d’obtenir les premières cerises au bout de trois à cinq années, les nouvelles devront, apprend-t-on, permettre de faire la récolte au bout de 10 mois. « En plus de cela, il faut noter que les planteurs de café verront la productivité doubler et même triplé à l’hectare», confie un consultant auprès l’IRAD, rencontré le week-end dernier. Avec une production nationale longtemps restée stable (autour de 45 000 tonnes), le Cameroun a, pour l’année 2012, enregistré une hausse de production de 15%, pour le café robusta, et d’1% pour l’arabica Des performances qui, d’après le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), devrait atteindre 125 000 tonnes d’ici 2015.Soit respectivement 100 000 tonnes pour le robusta, et 25 000 tonnes pour l’arabica.

 

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