Cameroun - Agriculture. Cacao : 90% du verger camerounais attaqué par les maladies

Pascal Dibamou | Mutations Jeudi le 18 Octobre 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les champignons, virus, plantes parasites affectent les rendements des plantations. La cacao culture camerounaise s’étend sur environ 425 milles hectares, pour une production annuelle de 220000 tonnes.

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Cette production peut être valorisée selon un cadre du ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader). Puisque les conclusions d’une enquête réalisée par le Cirad auprès de 742 exploitations regroupant les cacaoyères des zones de Ngomedzap et de Zima dans la région du Centre, conclut que le «rendement des cacaoyères se stabilise autour de 200Kg de cacao marchand à l’hectare». Sur la base de cette estimation de production les 420milles hectares produiraient 850.000tonnes par an.

Le niveau de production de 850.000 tonnes l’an est difficile d’atteindre. Pour cause, 90% du verger est attaqué par : les maladies, les plantes parasites, et les insectes ravageurs. «Sur le terrain nous sommes souvent confrontés à des choses bizarres. Les fleurs des plantes tombent sans raison. Certaines maladies attaquent le verger. D’autres attaquent les fèves de Cacao. L’un des facteurs de la baisse de la production nationale», relate Omer Gatien Maledy, le secrétaire exécutif du conseil interprofessionnel du Cacao et du Café (Cicc). Or la production du cacao représente 30% des recettes d’exportation. Durant la campagne cacaoyère 2011-2012, 71,15% de cette production a été exportée vers la Hollande.

En Afrique de l’Ouest et au Nigéria, il y a un insecte qui véhicule au verger une maladie appelé d’Œdème des pousses de cacaoyers. «Cette maladie n’est pas encore détectée au Cameroun, mais regorge tout de même ses vecteurs qui se greffent sur les vergers. Pour le moment nous menons des études diagnostiques au niveau des frontières pour nous rassurer que cette maladie n’est pas déjà chez nous», indique Noé Woin directeur général de l’Irad. Autant de problèmes tendant à mettre en péril l’ambition des pays producteurs du cacao.

Car, les pertes engendrées par ces vecteurs nuisibles représentent 35% de la production mondiale. Il est dont urgent de prendre le taureau par les cornes si l’on veut selon un expert rattraper le niveau de croissance de la consommation. D’après notre source, il est donc urgent à la santé du verger, le grain à moudre pour les pays du copal réunis à Yaoundé dans le cadre de la 17 ème conférence internationale sur la recherche Cacaoyère, un espace d’échange afin de faire face aux défis sur la recherche variétale, de la production, de la transformation ou de la consommation.


 

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