Elections côte d ivoire. COMMUNIQUE DE LA DEFENSE DU COUPLE PRESIDENTIEL GBAGBO

C.P: Toussaint ALAIN Lundi le 17 Octobre 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, les avocats du Président Gbagbo dénoncent une justice de vainqueurs dans la crise post-électorale en côte d'ivoire

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COMMUNIQUE DE LA DEFENSE DU COUPLE PRESIDENTIEL GBAGBO
(LE 17 OCTOBRE 2011)


Par un rapport d’octobre 2011, l’Organisation Human Rights Watch appelle à une justice impartiale en Côte d’Ivoire pour éviter l’accomplissement d’une justice des vainqueurs qui est malheureusement à craindre tant l’attitude des autorités ivoiriennes paraît tendancieuse.

Il est à saluer l’attitude de l’Organisation Human Rights Watch qui fait état de l’attitude pour le moins ambiguë des autorités ivoiriennes, ce que la défense du couple présidentiel s’est toujours efforcée de dénoncer.

Néanmoins, à la lecture du rapport nous tenons à faire quelques observations.
En effet, le rapport énonce que la responsabilité du Président Laurent GBAGBO peut être retenue du fait qu’en sa qualité de commandant en chef des forces armées, il serait responsable des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qui auraient été commis par son armée.

Tout d’abord, il convient de relever que le Président Laurent GBAGBO et ses généraux contestent et ont toujours contesté avoir donné des ordres constitutifs des crimes susmentionnés.

En outre, on s’étonne que le rapport fasse état d’une éventuelle responsabilité du Président Laurent GBAGBO sans que ce parallèle soit fait pour la responsabilité du Chef de l’Etat, Monsieur Alassane OUATTARA.

Le Président Laurent GBAGBO serait responsable de crimes de guerre et contre l’humanité en sa seule qualité de chef suprême des armées, alors que la responsabilité de Monsieur le Chef de l’Etat Alassane OUATTARA semble passée sous silence pour sa qualité de chef suprême des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), qu’il a lui-même créées par un prétendu décret.

Mieux les Forces Nouvelles de Côte d’Ivoire devenues FRCI, depuis leur rébellion de 2002 ont
formellement reconnu que c’est Alassane OUATTARA qui était leur Chef et que c’est pour lui qu’ils ont fait la rébellion qui a tué plus de dix mille personnes et fait de nombreuses victimes vivant aujourd’hui avec leur traumatisme à vie.

Le Président Laurent GBAGBO devrait être poursuivi pour des crimes de guerre et contre l’humanité, parce qu’il n’aurait pas empêché des prétendus crimes de ses forces.
Dans le même temps, la responsabilité du Chef de l’Etat Alassane OUATTARA semble omise, alors que des organisations internationales ont dénoncé les milliers de crimes commis par ses hommes et ceci alors même que Monsieur OUATTARA n’a non seulement pris aucune mesure pour empêcher de tels crimes, mais qu’il ne les a pas non plus dénoncé ni condamner fermement en posant des actes concrets.

L’on pourrait imputer au Président Laurent GBAGBO des crimes de guerre et contre l’humanité, pour avoir eu en sa résidence des types d’armes ayant été utilisées pour des tueries, alors que l’Hôtel du Golf recelait des mêmes types d’armes que ceux qui ont servi pour les massacres de DUEKOUE. Et pourtant c’est la seule responsabilité du Président Laurent GBAGBO qui semble mise en évidence, et non pas celle de Monsieur OUATTARA.
Enfin, le Président Laurent GBAGBO serait responsable de crimes de guerre et contre l’humanité pour n’avoir pas poursuivi des personnes ayant commis de crimes, alors que non seulement Monsieur OUATTARA n’a poursuivi aucun de ses hommes, mais au contraire il les a récompensés en leur accordant une brillante promotion.

Comme politique de deux poids deux mesures, il est difficile de faire mieux !
Enfin, il est important de s’interroger sur les raisons ayant amené Monsieur le Chef de l’Etat Alassane OUATTARA à récompenser des hommes accusés d’avoir commis le plus grand massacre de la crise postélectorale ivoirienne ainsi que ceux des périodes de 2002 à 2006.
Par ailleurs, procédure pénale pour procédure pénale, en matière d’infraction, nous avons les auteurs et les commanditaires. On ne peut avoir trouvé le commanditaire sans preuve alors même que l’auteur des infractions reste à découvrir.

La théorie de la présomption d’innocence récemment défendu par François Fillon devant l’Assemblée Nationale Française semble ne pas être valable pour les Africains.

Maître Ciré Cledor LY Maître Habiba TOURE Maître Hervé GOUAMENE

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