Can 2016. CAN féminine 2016 : l’arbitrage fait jaser

Josiane R. MATIA | Cameroon-tribune Jeudi le 24 Novembre 2016 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les centrales des matchs Ghana-Kenya et Zimbabwe-Egypte sont au cœur d’une controverse en raison de leurs décisions.

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Un penalty pour le Ghana après une main peu évidente dans la surface de réparation qui permet aux Black Queens d’égaliser. Puis cet autre penalty que l’arbitre accorde au Kenya dans la foulée avant de se raviser. Voilà les principaux faits qui justifient la mise à l’écart de Jeanne Ekoumou, centrale du match Ghana-Kenya, dans le groupe B, lors de la première journée à Limbé. « Elle a été renvoyée à la maison », confirme Junior Binyam, directeur médias à la Confédération africaine de football.


Et la Camerounaise n’est pas la seule mise en cause puisque Suavis Iratunga, qui officiait lors du match Zimbabwe-Egypte, mardi dernier, est également au cœur de la polémique. L’arbitre a, en effet, refusé un but, égalisateur, aux Mighty Warriors sans qu’on ne comprenne trop pourquoi. Mais selon certaines sources, la Burundaise aurait sifflé une faute préalable à laquelle personne n’avait alors prêté attention. D’autant que cette décision, ainsi que celle de Limbé, ont clairement influé sur le cours des deux rencontres. « C’est pourquoi la CAF a pris des mesures. Elle ne badine pas avec ce genre de choses, surtout qu’elle met beaucoup de moyens pour la préparation des arbitres. On leur demande d’être conséquentes par rapport à leurs décisions », estime Robert Bati, arbitre.


Le débat pourrait perdurer mais on ne va certainement pas généraliser, ni accuser le corps arbitral de gâcher la compétition. « Autant on a vu des joueuses rater des buts devant des goals vides, des coachs faire de mauvais remplacements, autant les arbitres font des erreurs. Ce sont des erreurs de jeunesse dans ce cas. Ce n’était pas intentionnel. Au contraire, c’était certainement la pression de trop vouloir bien faire », ajoute Robert Bati. D’ailleurs, quelques professionnels rencontrés sont d’accord sur un fait : en dehors de ces deux matchs polémiques, les femmes arbitres s’en tirent plutôt bien dans cette CAN jusqu’à présent. Mais, on fera le bilan au soir du 3 décembre prochain. De toute façon, que vaut une compétition sans une bonne polémique autour de l’arbitrage ? C’est bien tout cela qui donne du piquant au football.

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