Elles jouent ce jour le match de classement contre la Tunisie pour la troisième place qualificative au Championnat du monde.

ADS

Un choc en appelle un autre. Après le spectacle offert par les Lionnes indomptables de handball contre l’Angola en demi-finale (31-19), elles reviennent sur le taraflex ce mercredi 7 décembre 2016. A Luanda, elles disputent le match de classement pour la troisième place. Une confrontation directe pour la qualification au championnat du monde dames, Allemagne 2017, tout simplement. Le groupe emmené par Jean-Marie Zambo joue son va-tout. Les Lionnes veulent rester sur une série assez intéressante. Trois défaites et autant de victoires en six sorties. Pasma Vanessa Nchouapouognigni (arrière), Noëlle Mben Bediang I et Berthe Abianbakon Onoukou (gardiennes de but), ce sont les camerounaises ayant reçu à l’issue de trois matchs, le titre de meilleure joueuse chacune.

Avec une victoire contre la Tunisie, champion en titre, le Cameroun qui a connu un gros coup de mou à la dernière CAN (7e place) voudrait prendre une certaine marge au classement. Les Camerounaises ont une forte propension défensive. Jasmine Yotchoum (pivot) et les autres doivent faire preuve de créativité offensive. « Collectivement, les Camerounaises dénotent un manque de communication sur les échanges en défense, répondant aux entrées imprécises de la deuxième ligne », analyse Detoubab Ndiaye, journaliste sénégalais. Mais, Jean-Marie Zambo annonce : « Nous jouerons notre jeu demain. Nous sommes obligés de gagner ce match. Nous avions pour objectif premier de nous qualifier pour le Mondial comme première ou troisième équipe. C’est une équipe comme toutes les autres que nous avons rencontrées jusqu’ici », confie-t-il à CT, au téléphone. Chez les Lionnes, la pression monte, cette troisième place ne doit pas leur échapper. Elles comptent s’amuser et se faire plaisir.

La Tunisie bénéficie d’une bonne culture tactique. L’équipe offre des variations défensives dans les systèmes 3-3 (homme à homme) ou 1-5 (zone) pour créer des difficultés aux attaques adversaires. Pendant le tournoi, les Tunisiennes ont souvent renoncé à la contre-attaque, ce qui réduit l’intensité de leur jeu. Une faille à exploiter par le Lionnes du handball. Il faudra donc éprouver physiquement ces Tunisiennes. Elles ne soulèveront pas le trophée de cette année qui porte le nom de Edith-Lucie Bongo Ondimba, de regrettée mémoire, fille du  président du Congo, Denis Sassou Nguesso mais doivent se rendre en Allemagne. Les Lionnes ont la grande envie de reconquérir le podium qu’elles n’ont plus connu depuis 2004 (vice-championnes).

ADS