Can 2017. CAN 2017: jusqu’au bout du suspense !

Jean-Marie NZEKOUE | Cameroon-tribune Mercredi le 18 Janvier 2017 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un match de football n’est jamais gagné à l’avance, dit un adage bien connu.

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Dans la même veine, on pourrait ajouter que le score final d’une rencontre n’est jamais acquis avant le coup de sifflet final. Depuis le démarrage de la Coupe d’Afrique des nations Gabon 2017, les rencontres s’enchaînent, avec leur lot de surprises, bonnes ou mauvaises. Mais quelques constantes semblent se dégager à l’issue des matchs disputés jusqu’ici. Au terme des deux  premières journées, on peut observer d’abord que les « grosses équipes » annoncées n’ont pas encore réussi à s’imposer face aux adversaires moins cotés au box-office. Outsider logique, le pays organisateur, s’est fait accrocher d’entrée. Longtemps leader africain au classement Fifa, l’Algérie qui semble rêver encore de son parcours élogieux à la coupe du monde de 2014, a puisé dans ses tripes et son orgueil blessé pour arracher un nul inespéré face aux « guerriers » zimbabwéens » que personne n’avait vu venir. Seule l’équipe du Sénégal fait quelque peu exception après sa victoire convaincante sur la Tunisie. En attendant les résultats des matchs de la troisième journée, on peut tout aussi constater, dans la même veine,  que les scores sont très serrés. Trois des quatre matchs disputés samedi et dimanche ont débouché sur un nul. Ce qui traduit non seulement l’âpreté des oppositions, mais aussi la réduction du fossé entre les différentes équipes. La preuve est ainsi donné qu’elles ne se retrouvent pas en phase finale par hasard. Le rapprochement du niveau entre les  sélections présentes peut s’observer également à travers leur prestation sur le terrain et surtout le déploiement tactique pour mieux contrer l’adversaire. On ne s’étonnera pas qu’à ce jeu du chat et de la souris, personne n’accepte d’être le dindon de la farce. Alors, malheur au vaincu ! On se battra donc, avec becs et ongles, jusqu’au coup de sifflet final. Moins instinctif, le joueur africain devient plus calculateur !


   La combativité et la rage de vaincre se sont souvent soldées par une égalisation au forceps, surtout dans le dernier quart d’heure du match. Moralité : quand une sélection mène au score, elle ne doit pas dormir sur ses lauriers, mais rester au contraire vigilante jusqu’au bout du suspense. Pour ne l’avoir pas compris, certaines équipes ont perdu trois précieux points qui pèseront lourds au décompte final. Mais on peut relativiser en mettant certains rebondissements sur le compte de la « glorieuse incertitude du sport ». Voilà autant de choses qui donnent du piment au spectacle. Il est tout aussi réconfortant d’observer que certains joueurs de premier plan annoncés à grand renfort de publicité par les médias ou les réseaux sociaux n’ont pas déçus jusqu’ici. Mieux, ils ont été décisifs pour leur sélection à un moment crucial. C’est le cas du Gabonais Aubameyang qui a ouvert son compteur dans un match cadenassé, du Sénégalais Sadio Mane ou de l’Algérien Mahrez dont le doublé a sauvé les Fennecs du naufrage. Même s’il semble encore trop tôt pour arrêter des conclusions définitives, les premières impressions constituent des signaux non négligeables qui pourraient conditionner la suite.

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