Le président de la FIFA, Gianni Infantino, vient de terminer une longue tournée africaine, riche d’enjeux officiels mais aussi cachés

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Le président de la FIFA, Gianni Infantino, vient de terminer une longue tournée africaine. Entamé en Afrique du Sud, le périple a conduit le grand patron du football mondial au Swaziland, au Zimbabwe, en Ouganda, au Rwanda, au Tchad, au Ghana, au Niger et en Mauritanie. « J’ai eu le plaisir de rendre visite à plusieurs associations membres africaines. Lors de mes déplacements, j’ai mesuré à quel point le football est une passion omniprésente, a déclaré Gianni Infantino. Je me suis rendu compte que l’application de notre programme Forward aura un impact positif sur la vie de ceux qui aiment le football. C’est évidemment une source de fierté, mais aussi un encouragement à continuer nos efforts. Les activités menées sur le terrain par nos associations membres sont remarquables. »


DE L’OUGANDA AU NIGER

Voilà pour les beaux discours. Quant aux actes, ils ont également été au menu. Le successeur de Sepp Blatter a « posé les fondations d’un centre d’entraînement en Ouganda et l’hôtel de la Fédération rwandaise de football, mais aussi inauguré l’hôtel du centre d’entraînement au Niger », peut-on lire sur FIFA.com. « Ce voyage nous a donné l’occasion d’en apprendre davantage sur les contraintes, les besoins et les défis auxquels certains pays doivent faire face pour garantir l’accès d’un maximum de personnes au football et progresser », a conclu Gianni Infantino, qui a enregistré la doléance des pays africains quant au nombre de places réservées au continent dans le cadre du futur Mondial à 48 équipes.

UNE NEUTRALITÉ DE FAÇADE

Mais l’enjeu de cette longue visite officielle était à chercher ailleurs. Il n’a échappé à aucun observateur que le président de la FIFA s’est déplacé alors que son homologue de la CAF, le Camerounais Issa Hayatou, s’apprête à remettre son mandat en jeu. Le congrès, prévu mi-mars à Addis-Abeba, verra un candidat d’opposition, le Malgache Ahmad Ahmad, briguer le poste. Bien entendu, Gianni Infantino refuse officiellement de choisir. Mais s’il botte officiellement en touche, donnant ainsi des gages de neutralité, le grand boss a honoré de sa présence une rencontre des présidents de Fédérations d’Afrique australe laisse penser qu’il verrait d’un bon oeil l’élection du Malgache. Favorables à ce dernier, les nations membres de la COSAFA s’étaient rappelons le réunies au Zimbabwe malgré l’interdiction de la CAF.
 

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