Cameroun - France. C2d : Le temps du bilan

Georges Alain Boyomo | Mutations Lundi le 15 Février 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le 10e comité d’orientation et de suivi du Contrat de désendettement et de développement s’est tenu le 9 février dernier à Yaoundé.

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Le Contrat de désendettement et de développement (Cd2) aura 10 ans le 22 juin prochain. Mais les membres du Comité d’orientation et de suivi (coprésidé par l’ambassadeur de France, le Minfi et le Minepat) de ce contrat n’ont pas encore le cœur à la fête.

Mardi dernier, ils ont évalué le chemin parcouru depuis le 22 juin 2006, date de signature du premier C2d au Cameroun, avant d’ébaucher des perspectives. Pour Mme Robichon, le 10ème anniversaire du C2d sera l’occasion de mettre en lumière les réalisations de ce programme et leur impact sur la vie des citoyens camerounais.

A en croire la diplomate française  «le chantier de l’élaboration du troisième C2d, auquel travaillent ensemble, depuis maintenant un an, les membres camerounais et français du Comité technique bilatéral, va s’accélérer d’ici quelques semaines. Une mission de pré-instruction viendra à cette fin dans deux semaines ».

S’agissant de ce 3e C2d, le ministre de l’Economie, Louis Paul Motaze, a énoncé, au cours des travaux, quelques axes majeurs qui devraient être pris en compte dans son élaboration : éviter le saupoudrage en multipliant les administrations bénéficiaires : le principe de « concentrer » les interventions doit être maintenu. Le risque en effet est pour certaines administrations d’exciper aussi la nécessité pour elles de recevoir des ressources au motif qu’elles ont des besoins légitimes. Or il faudrait se rappeler que le C2d n’est pas la seule source de financement. C’est dire que même si certains ont des besoins légitimes, le gouvernement peut chercher ailleurs comment les financer et ce, pour que l’éparpillement des fonds C2d ne réduise sur le terrain les effets attendus, explique-t-il.

Pour Louis Paul Motaze, il serait important que soit recherchée autant que possible une plus grande coordination entre les projets C2d et les autres interventions des autres partenaires au développement sur le terrain. En somme, estime le Minepat, « Le 3e C2d devrait plus que par le passé, prendre en compte le contexte particulier et les nouvelles orientations du chef de l’Etat. Le 31 décembre, dans son discours de fin d’année, le président de la République a  réitéré la nécessité de passer à l’industrialisation  (c’est à dire la transformation) pour renforcer la résilience de notre économie. C’est dire que les ressources du C2d, qui sont des ressources liquides, devraient nous permettre de plus appuyer les projets de transformation  (bois, cacao, café, peaux, banane…) que ceux relatifs à la production primaire ».

D’après le Minepat, c’est la prise en compte de cet élément de contexte particulier qui devrait conduire le C2d à intervenir dans toutes les actions visant à préparer le tissu économique du Cameroun à se préparer à l’abaissement des barrières douanières consécutif aux Ape qui entrent en vigueur en août cette année.


 

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