Cameroun - Economie. Business sous la pluie à Douala

Mireille ONANA MEBENGA | Cameroon-tribune Mardi le 18 Aout 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Astuces de vendeurs à la criée pour protéger leurs marchandises et continuer à « attaquer ».

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Myriam B. est assise sous son parasol à l’entrée de l’ancienne pharmacie nouvelle à Akwa. Depuis le matin, il pleut des cordes ce 17 août, comme c’est le cas depuis plusieurs jours à Douala – à intervalles et intensités différentes. Malgré cela, la tenancière de call box est au rendez-vous, proposant en plus, sur son étal, des oranges, et accrochés à son parasol, des paquets de biscuits de la cigarette et bien d’autres friandises.

Pour cette mère de famille, même si la pluie est une entrave à son activité, il n’est pas possible de rester à la maison durant la saison. Pour se protéger des intempéries de l’heure, en dehors de son parasol, elle s’est procuré un gros plastique. Quand il pleut abondamment, Myriam recouvre ses marchandises – sinon ils risquent de moisir, occasionnant ainsi des pertes.

Florent D., lui, est vendeur à la criée. Il sillonne les rues d’Akwa avec son porte-tout pour proposer des sacs de classe. La pluie aurait pu être une gêne pour son commerce. Sauf que le jeune homme utilise également un parasol pour protéger les sacs de la pluie, ainsi qu’un petit parapluie pour lui-même.

« Ce n’est pas un problème, souligne-t-il, nous sommes déjà habitués à la saison des pluies, nous la gérons ainsi chaque année ». Plus loin, à proximité du carrefour Beau-séjour, Eric Roland T. vend du matériel scolaire. Son porte-tout est bien fourni (cahier, stylos, traceuses, etc.). Lui aussi a eu recours à la « couverture » en plastique, achetée au marché Mboppi, avec laquelle il protège ses produits.

Cela dit, malgré toute leur ingéniosité, ces différents commerçants sont bien obligés d’admettre que leur activité se trouve un tout petit peu affectée par les averses que Douala reçoit ces derniers temps d’un ciel passoire. Mais, comme le dit Myriam, on ne va pas attendre la fin de la saison des pluies pour se remettre à chercher son pain quotidien.

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