Burkina Faso. Burkina Faso: des anciens ministres à la gendarmerie

Sinclair MEZING | Cameroon-tribune Mercredi le 07 Septembre 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La justice veut faire la lumière sur leur rôle présumé lors de l’insurrection populaire d’octobre 2014.

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Une dizaine d’anciens ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré, encore présents au Burkina Faso, ont été entendus mardi dans les locaux de la gendarmerie nationale à Ouagadougou. Parmi lesquels, Alain Edouard Traoré, ancien ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Baba Hama, ancien ministre de la Culture, Jean Couldiaty, ancien ministre de l’Environnement et du Développement durable, étaient présents à l’audition d’hier. Plusieurs d’entre ceux ayant pris le chemin de l’exil après la chute du régime Compaoré étaient absents à cette convocation. Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères, actuellement incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) de Ouagadougou pour son implication présumée dans le coup d’Etat de septembre 2015, fait aussi partie des ministres visés par cette plainte.


Mis en accusation en juillet 2015 par les députés de transition, ces dignitaires de l’ancien régime sont  interrogés au sujet de leur rôle présumé dans le projet de modification de la Constitution à l’origine de l’insurrection populaire qui a fait une trentaine de morts, des centaines de blessés et d’importants dégâts matériels. Réunis en conseil des ministres en octobre 2014, ces anciens membres du gouvernement ont alors adopté un projet de loi visant à modifier l’article 37 de la Loi fondamentale afin que Blaise Compaoré, frappé par la limite des mandats, se représente à sa propre succession. Tous les membres du dernier gouvernement de Compaoré avaient alors été mis en accusation pour «coups et blessures volontaires, complicité de coups et blessures, assassinats et complicité d’assassinat». L’ancien président de la République n’a pas été épargné par les parlementaires de transition qui ont également adopté à l’occasion une résolution l’accusant pour «haute trahison et attentat à la Constitution ».

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