Elections Côte d ivoire. Blé Goudé appelle à un «soulèvement populaire»
Le président de l’Alliance des jeunes patriotes, Charles Blé Goudé, a appelé les Ivoiriens à «un soulèvement populaire» de 24 heures, du samedi 26 au dimanche 27 mars. Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée mercredi à Cocody, le leader de la galaxie patriotique a précisé que le rassemblement se fera à la Place de la République au Plateau. Il a invité les chefs religieux et leurs fidèles ainsi que les chantres religieux, à se joindre à la population. Car, a-t-il expliqué, en plus d’un meeting, des prières seront dites à cette occasion.
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Le leader des patriotes, par ailleurs ministre de la jeunesse et de l’emploi, a assuré que pendant que les dispositions seront prises pour que, pendant que les Ivoiriens seront rassemblés à la Place de la République, la ville d’Abidjan soit sécurisée. Par ailleurs, le conférencier a appelé les populations à vaquer à leurs occupations les jeudi et vendredi annoncés par les partisans de Alassane Ouattara comme étant des jours de vérité en Côte d’Ivoire.
Pour Blé Goudé, l’appel au travail et le soulèvement populaire auxquels il invite les Ivoiriens visent à prouver qu’ils ont effectivement élu Laurent Gbagbo comme président et qu’il est effectivement majoritaire en Côte d’Ivoire «contrairement à ce que la communauté internationale fait croire». Le leader de la galaxie patriotique ivoirienne a accusé le président Nicolas Sarkozy de la France et Y.J. Choi, le chef de l’Onuci, de préparer un génocide en Côte d’Ivoire en soutenant les rebelles qu’ils transportent, nourrissent et à qui ils distribuent des armes pour tuer les Ivoiriens.
Mais, a rassuré Blé Goudé, «il n’y aura pas de guerre civile en Côte d’Ivoire. Parce que nous, les pro-Gbagbo, n’en voulons pas». Selon lui, la bataille que la France et l’Onu livrent aux Ivoiriens est pour le contrôle du café et du cacao. De même que la bataille qu’ils livrent en Libye ne vise rien que le contrôle du pétrole de ce pays. Il a vivement condamné l’embargo sur les médicaments en Côte d’Ivoire et traité ses auteurs de criminels contre l’humanité. Parce que, a-t-il soutenu, «le manque de médicaments tue plus que les bombes».
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