Cameroun - Consommation. Bafoussam : Dur le marché

Honoré Feukouo | Le Jour Lundi le 14 Décembre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les consommateurs se plaignent de la hausse des prix et redoutent les pénuries.

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Trouver le gaz domestique dans certains coins de vente n’est pas chose aisée. D’autres marques parmi lesquelles les plus accessibles, selon les consommateurs, ont subi une augmentation de 500F pour l’instant. D’autres produits de consommation directe subissent les mêmes affres de la rareté et de la hausse des prix. C’est le cas pour l’huile de palme. Le litre est passé de 600F à 800F le litre dans certains points de vente. Idem pour les huiles végétales. Approchés, les commerçants ont le même discours au bout des lèvres. «Les fournisseurs ne nous livrent pas en grande quantité. Ils disent que les produits n’arrivent pas en grande quantité et c’est comme cela qu’ils augmentent les prix de gros au moment de nous servir. Nous sommes aussi obligés pour ne pas vendre à perte, d’augmenter un peu ces prix au détail», explique Joseph Tela, commerçant au marché A de Bafoussam.

La hausse des prix touche aussi les produits champêtres récoltés localement. «Le régime de plantain qui se vendait à 1500F coûte actuellement entre 2500F à 3000F selon Laure Pauline, une cliente habituée à acheter les régimes de plantain. D’après cette dernière, «Il y a beaucoup de Bayam sallam qui accourent, surfacturent ces plantains qu’ils achètent chers pour aller les revendre dans les grandes villes comme Yaoundé. En achetant maintenant, ils veulent revendre au double du prix juste comme ils vont être probablement mûrs pendant les périodes de fêtes », poursuit cette dernière. La hausse des prix touche aussi d’autres produits champêtres fraichement récoltés comme le manioc, le macabo et surtout les ignames blanches qui subissent une surenchère des prix.

C’est tout le contraire des produits maraîchers. Les légumes, la tomate, le haricot vert et les condiments verts connaissent plutôt une baisse des prix. Les ménagères qui flairent la bonne affaires s’orientent vers là et achètent en grande quantité pour prévoir les lendemains difficiles. A côté, il y a des produits qui pour l’instant ne changent pas de prix. C’est le cas du riz dont le kilogramme continue de se vendre entre 300F à 500F, selon les marques. D’autres produits comme le sucre, les arômes d’assaisonnement n’ont pas encore connu de hausse de prix. Au marché, ce sont les produits de fête qui sont les plus visibles.

Les jouets, les vêtements pour enfants et pour personnes de tous âges sont exposés à tous les endroits. Certains commerçants ont même changé de secteur d’activité, le temps de s’essayer aux «bonnes affaires » des fêtes de fin d’année. Les consommateurs qui s’y approchent décrient aussi les prix qui ne sont pas accessibles à toutes les bourses. Pour Fabien Che, le président de l’association des consommateurs de l’Ouest, «il y a une surenchère criarde dans les marchés qu’il faut déplorer».
 

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