Cameroun - Communication. Bafoussam: six radios fermées

Gibrile KENFACK TSABDO | Cameroon-tribune Jeudi le 01 Septembre 2016 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un vent d’assainissement engagé depuis juillet par le délégué régional de la Communication vise surtout les entreprises audiovisuelles.

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« Sur 26 radios que nous avons dans la région, environ une quinzaine est clandestine. Toutes ces entreprises n’ont pas une licence pour opérer. Il y a une sorte de défiance de la part des opérateurs des entreprises de communication de la région ». Le constat est de Simon Ekolle Penda, délégué régional de la communication de l’Ouest.


Depuis le 1er juillet dernier, il a engagé une opération qui vise à assainir l’environnement médiatique de la région. Il dit s’inspirer du communiqué du ministre de la Communication d’octobre 2014, qui intime aux entreprises de communication d’être en règle. Selon l’esprit du texte, tout opérateur doit avoir une licence, à défaut une autorisation provisoire, pour ce qui est de l’audiovisuel. L’opération qui a débuté par le département de la Mifi, concerne prioritairement les entreprises audiovisuelles.


Elle a conduit à la fermeture de six organes opérant dans l’audiovisuel : Radio Vox Ecclesiae (RVE), Radio Star, Radio universitaire Tankou (RUT FM), Vino TV, NGTV et Gic ODIAVO. « Pour le moment, presque neuf médias peuvent opérer sans problème, parce que leurs dossiers sont en cours de traitement », ajoute Ekolle Penda. Même si le délégué régional reconnaît que la plupart de ces médias « clandestins » ont déposé les dossiers d’octroi d’une licence, et disposent de récépissés de dépôt, il reste intransigeant l’aspect de la loi.


Pour lui, l’article 8 du décret du 3 avril 2000 fixant les conditions et modalités de création et d’exploitation des entreprises privées de communication audiovisuelle, qui dispose que « les activités de communication audiovisuelle sont subordonnées à l’obtention d’une licence délivrée par arrêté du ministre chargé de la Communication après avis motivé du Conseil national de la Communication », doit être appliqué. Selon lui, le fait de déposer un dossier, n’équivaut pas à l’exercice des activités.

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