Après avoir dénoncé les entraves à la consommation du Bip 2015, le gouverneur a exhorté chaque partie à faire mieux cette année.

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Le Budget d’investissement public de la région du Littoral pour l’exercice 2016 est connu depuis le 07 janvier dernier. Selon Serge Dieudonné Ntsek, chef de division du contrôle budgétaire, de l’audit et de la qualité de la dépense au ministère des Finances, il se chiffre à 177 milliards de F Cfa. Ces fonds vont permettre la poursuite des grands projets dans ladite région. La construction du stade de football de Japoma, la poursuite de la construction du second pont sur le Wouri, le projet d’assainissement pluvial de la métropole économique, l’aménagement des entrées Est et Ouest, mais aussi les travaux de bitumages des routes Douala-Bonépoupa et Douala- Yabassi sont quelques unes des réalisations attendues au cours de l’année 2016.

Au ministère des Marchés publics, plus de 400 projets d’un montant de 79 milliards  F Cfa attendent les prestataires. Plus de 183 projets dont le coût est inférieur à 5 millions F Cfa doivent, selon les responsables du ministère de l’Economie, de la Planification  et l’Aménagement du territoire (Minepat), être passés avant la fin du mois de janvier 2016. Pour éviter la sous consommation du Bip 2016,  les principales entraves à la bonne exécution du bip 2015 ont été présentées à ces derniers. En matière de contractualisation,  la transmission tardive des dossiers d’appels d’offres (Dao) et le non respect de la programmation des marchés sont des freins à sa consommation.

 

Péages

De même que le non-respect des délais de traitement des dossiers transmis en commission de passation des marchés. En matière de suivi des projets, la difficile remontée des données sur l’exécution du Bip au niveau communal, le dysfonctionnement de l’application Probmis, induisant des retards dans le déblocage des fonds et la récurrence des projets non-matures dans le journal des projets sont autant d’entraves.

Indexés, les prestataires ont eux aussi porté un doigt accusateur à l’endroit des ordonnateurs et de certains ingénieurs des administrations intervenant dans la passation des marchés publics. Pour les prestataires, le coût élevé des différents postes de péages institués dans ces  administrations est à l’origine de la sous-consommation du Bip. Face à de telles accusations, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, le gouverneur de la région du Littoral, a invité les prestataires à dénoncer tous ces postes de péages afin de les éradiquer.

Il a ensuite assuré aux uns et aux autres que les difficultés relatées vont être répercutées vers qui de droit. Avant d’exhorter toutes les parties à jouer le rôle qui est le leur en vue d’améliorer leurs performances et faire mieux que l’année dernière.  «Soyons des facilitateurs pour la bonne marche du Bip en 2016 dans notre région», conclut-il.


 

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