Cameroun - Education. BEPC: c’est parti !

Jeanine FANKAM | Cameroon-tribune Mercredi le 07 Juin 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans l’ensemble, tout a bien commencé aux quatre coins du pays

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Une dame supplie au portail du centre d’examen du lycée bilingue d’application de Yaoundé. On dirait qu’elle va écraser une larme. Sa voix est tremblante. Elle indique du doigt son fils qui ne retrouve pas encore sa salle de composition. La cour est presque vide. L’horloge marque 7h40.  « Je suis sortie de la maison à 6h avec mon fils. Nous avons fait le tour de trois lycées bilingues pour chercher son sous-centre d’examen : Essos, Tsinga. J’espère que celui-ci est le bon. Je veux juste l’aider à consulter la liste. Je réside en France. Je suis venue uniquement pour l’assister pendant son examen. Je ne pouvais pas imaginer cette péripétie », raconte-t-elle, anxieuse. Sur le babillard, le chef de centre a  repéré le nom, la salle et le numéro de table de l’enfant qu’on conduit en lien indiqué... Un ouf de soulagement au portail.


D’autres parents sont agglutinés dehors, de l’autre côté de la ceinture de sécurité. Ils attendent et redoutent on ne sait quoi. Pierre Mekinda, surveillant au collège Vogt débarque avec une calculatrice pour un candidat qui l’a oubliée. Il a aussi des récépissés non-retirés la veille au collège. Huguette Akoa Akoa, le chargé de mission, est au four et au moulin. On l’a vue tantôt à l’entrée de l’établissement, recevant les candidats. Puis au babillard aidant les autres à retrouver leurs salles ou encore puis au secrétariat pour coordonner le dispatching des épreuves.


Au lycée de Ngoa-Ekelle, un candidat se pointe à 7h59, une minute seulement avant le début de la première épreuve : l’étude de texte. Le candidat a l’air soulagé quand on l’admet.  Un surveillant qui se fait appeler « Monsieur l’abbé » le passe au scanner avant de lancer : « Vas-y vite ! ». Déjà, la sirène qui donne le top retentit. Eugénie Bidzogo Seme, le chef de centre attend 8h15 pour déclarer les absents. Les échos des régions ne signalent rien d’anormal non plus.
 
 

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