Cameroun - Sciences. Avec l’appui de l’Etat, le Camerounais Jacques Bonjawo, ancien cadre chez Microsoft, lance le 1er technopole de son pays

Investir au Cameroun Jeudi le 13 Juillet 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un bâtiment de type R+3 construit sur une superficie de 1 600 m², 150 postes de travail répartis dans une vingtaine de bureaux, quatre salles de conférence, un auditorium, une salle de télémédecine et bien d’autres équipements ; le tout relié au reste du monde grâce à une connexion par fibre optique à très haut débit.

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 Voilà décrit le technopole «Ocean Innovation Center», inauguré le 11 juillet 2017, dans la ville de Kribi, cité balnéaire de la région du Sud-Cameroun, qui abrite deux points d’atterrissements de câbles sous-marins à fibre optique.

 Le coût global de cette infrastructure, la première du genre au Cameroun, est estimé à 607 millions de francs Cfa, dont 155 millions supportés par l’Etat camerounais, à travers le ministère de l’Economie, a-t-on appris officiellement. Le reste des financements a été pourvu par la Joseph Foundation, dont le co-fondateur n’est autre que l’ingénieur camerounais Jacques Bonjawo (photo), ancien Senior Manager chez le géant américain Microsoft, qui est devenu depuis quelques années pionnier dans la promotion de la télémédecine en Afrique, à travers la structure dénommée Genesis Telecare.

Selon son promoteur, le technopole «Ocean Innovation Center» est ouvert aux jeunes camerounais diplômés ou non, mais possédant des aptitudes dans les Tic ; aux entreprises et autres chercheurs.

Cette infrastructure a pour objectifs, apprend-on, de «développer le potentiel créatif des jeunes en permettant leur insertion socio-économique ; mettre en synergie tous les petits créateurs de start-up dans le vaste domaine des Tic ; exploiter les opportunités offertes par l’existant : fibre optique, ressources énergétiques, etc. ; susciter des innovations capables d’être investies de manière optimale dans l’éducation, l’agriculture, la santé, l’administration, la gestion des ressources naturelles, les réseaux sociaux, etc. ; et attirer les investissements étrangers».

Sur une période de 3 ans, «Ocean Innovation Center» ambitionne de former environ 2 400 personnes dans les métiers de l’économie numérique ; créer environ 40 start-up dans le secteur de l’économie numérique ; créer près de 4 000 emplois ; résorber les besoins technologiques locaux ; exporter des services numériques vers les pays de la sous-région tels que le Gabon, le Congo et le Tchad.

«Après avoir vanté l’impact social de la technologie à l’international, après avoir salué les progrès de pays comme l’Inde, le Sénégal, Maurice, la Tunisie en la matière, il m’a semblé, à un moment donné, opportun et fondamental de réaliser des choses concrètes dans mon pays : le Cameroun. Et il y a des potentialités énormes dans ce pays. Le Cameroun déploie des infrastructures large bande, comme la fibre optique qui passe ici à Kribi ; 72% de la population possède un téléphone portable (statistiques de l’UIT qui datent de 2015, le chiffre a certainement augmenté) ; le taux de pénétration d’Internet, d’après des statistiques de l’Internet live Stats, était de 18% en 2016.», soutient Jacques Bonjawo.

BRM

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