Cameroun - Politique. Avant projet de statuts du « FRONT DES PATRIOTES ET PANAFRICANISTES » (FPP)

C.P: Cbt. MbouaMassok Mardi le 16 Juin 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun

ADS

Chers valeureux panafricains(nes) réellement agissants(tes),



C'est avec un très grand intérêt que je viens de m’imprégner de la réflexion combien enrichissante que le devancier Woungly Massaga vient de commettre et de mettre dans la corbeille à suggestions ouverte sur le sujet traité depuis que s'est imposée à nous, la nécessité vitale de parvenir aux Etats Unis d'Afrique.



Nous sommes davantage flattés par l'option d'union retenue ici, à savoir ce que nous dénommons depuis toujours ''l'Union des Prêts à l'Union''.



Pour l'Union des Prêts à l'Union compte non tenu de la zone géographique



Toutefois, nous nous distensions de la démarche présente en ce sens que pour nous, les frontières ne constituent pas, mais alors pas du tout, un handicap à l'Union ou à la Fédération. Car nous mettons l'accent sur la vision panafricaine manifesté par les postulants, illustrant fortement leur état de ''prêts à l'Union'', qu'ils soient les uns au nord, les autres au sur, certains à l'ouest, à l'est ou au centre de l'Afrique peu importe. Prêt à l'Union ? OUI ! Alors Unissons nous à deux, à trois, ou à quatre ce n'est pas l'important, cette dernière étant d'ouvrir la voie.




Aux fins des traits de lumière durables



Et c'est le lieu pour nous d'interpeller le Président actuel de l'UA. Pour lui dire que ''Li tu kala ni sép mbén ini i nye'', traduction littérale en Français de cette sagesse en langue Bantu idiome Basa : Ce que nous avons convenu en été, voici l'hivers. S'il se propose de vraiment marquer son temps au-delà de son Zimbabwe natal par ce que le savant français Louis Pasteur appelle ''Traits de lumière durables'', qu'il ne quitte pas la tête de l'UA sans au minimum entreprendre des actions visibles dans ce sens.



C'est le lieu d'interpeller tout Président Africains encore en place qui jusque là se satisfait seulement de se faire considérer ''panafricain'' par certains médiats à conclusions faciles, de nous contrarier, nous les sceptiques sur ce qui est dit d'eux. Et se ne peut être à l'essentiel qu'avec des actions d'envergure en rapport avec l'unité politique, économique et monétaire.



Ici, avouons que les populations Africaines concernées ont un rôle moteur parce qu'en réalité, elles disposent de la totalité du pouvoir légitime de mener, au mépris de tous les risques à prendre et du prix à payer, toute bataille dans le sens de lui permettre de disposer de toutes les clefs siennes propres à garantir la liberté, le développement et le mieux être global qui en découlent.



Pour un débat citoyen sur la souveraineté monétaire le 27 6 2015



Et dans ce sens, nous mettons à profit la présente tribune pour vous convier à la concertation citoyenne autour du Franc CFA, du coût des communications téléphoniques et des délestages électrique au Cameroun, qui a lieu le 27 juin 2015 à la Place de l'Afrique Debout qui fait corps avec le domicile du Combattant MbouaMassok sis à Douala Basaa PK-13. Ce sera dès 11h.



En toute humilité,

En toute panafricanité.



Que la solidarité de tous soit la garantie de la sécurité de chacun.



Cbt. MbouaMassok

Leader Nationaliste Panafricain Agissant

237- 699 913 688

Avant projet de statuts du



« FRONT DES PATRIOTES ET PANAFRICANISTES » (FPP)







(En lutte contre les dictatures et la corruption, et pour la construction immédiate des Etats-Unis d’Afrique)*



PREAMBULE



L’histoire a donné raison au Dr KWAME Nkrumah : c’est dès 1963, à la première conférence fondatrice de « l’Organisation de l’Unité Africaine » (OUA) que devait être entamée, l’unification de l’Afrique avec la mise en place d’un Gouvernement continental d’union et un processus d’intégration politique, économique des micro-Etats du Continent. Les arguments fallacieux qui furent opposés au Dr Nkrumah ont largement démontré que ses adversaires ne visaient qu’à sauvegarder le statu quo néocolonial. L’OUA devenue U.A, est restée un syndicat de dictatures minées par la corruption, vouées à l’endettement et inaptes à générer une réelle intégration et un véritable développement économique et social. Il faut engager résolument la construction des Etats-Unis d’Afrique.



TITRE I : DENOMINATION ET BUTS



Article 1er : Il est crée concomitamment au Cameroun, en République Centrafricaine, au Tchad et en Guinée Equatoriale une association dénommée « Front des Patriotes et Panafricanistes » en abrégé FPP *.

* La proposition de changement de titre en « Confédération Démocratique des Peuples Africains » (CDPA) a été enregistrée. Elle sera débattue, adoptée ou rejetée au prochain rendez-vous.



Article 2 : Son mot d’ordre central ou « pétition Panafricaniste » résume sa stratégie et ses objectifs programmatiques :

a) « Mobilisons-nous, unissons nos forces armées et nos Etats pour barrer efficacement la route aux fléaux qui minent le développement du Continent africain, avec la création immédiate du premier noyau des Etats-Unis d’Afrique » regroupant le Cameroun, le Tchad, la République Centrafricaine, la Guinée Equatoriale.

b) « Marchons résolument vers un avenir meilleur de prospérité et de paix avec cette fédération démocratique, puissante, ouverte à l’adhésion de nouveaux Etats africains et dotée dès le départ d’une armée intégrée (intégration immédiate de nos forces armées), et d’une monnaie unique (sortie du franc Cfa et création d’une monnaie africaine) ».



TITRE II : APPARTENANCE AU FPP ET MILITANTISME



Article3 : le Front des Patriotes et Panafricanistes (FPP) admet trois (03) types de membres : les militants individuels, les Associations et les Partis politiques.



Article 4 : Toute citoyenne, tout citoyen de plus de 18 ans de l’un des quatre pays susvisés d’Afrique centrale peut adhérer au FPP s’il approuve la « pétition Panafricaniste » (article 2 ci-dessus). Il lui suffit de prendre directement sa carte auprès d’un autre membre du FPP ou auprès d’une association ou d’un parti membre du FPP.



a) Dans tous les cas, en plus de sa carte de 500f (ou 1$) (droit d’adhésion) à valider chaque mois avec une cotisation de 500f (1$), le militant du FPP devra acquérir un gadget du front (Tee-shirt, écusson,..) pour confirmer son appartenance au FPP.

b) Tout membre du Front par appartenance à une association ou à un parti du Front, verse sa cotisation mensuelle à l’association ou au parti dans lequel il milite pour que celle-ci soit transmise au Front des Patriotes et Panafricanistes.

c) Toute carte non pleinement validée pendant une année perd sa valeur et son propriétaire sa qualité de membre du FPP.



Article 5 : Tout membre du front souscrit au principe selon lequel ce sont les peuples qui font l’Histoire.

a) Il a donc l’obligation de militer concrètement en mobilisant lui-même au moins dix patriotes et de former chacune de ses recrues pour qu’elle puisse motiver et former dix autres patriotes à son tour.

b) De même, les membres du FPP doivent mettre en garde contre toute déviation du panafricanisme en culte des chefs d’Etat.

c) Nous devons certes encourager ceux des chefs d’Etats d’Afrique Centrale qui esquissent des efforts pour s’ouvrir au Panafricanisme, mais nous ne devons jamais oublier que seule la mobilisation des peuples peut les pousser à se débarrasser des tares autocratiques et de la mauvaise gouvernance.



TITRE III : DES SIEGES DU FPP DANS LES ETATS ET DU SIEGE FEDERAL



Article 6 : Des délégations du FPP déposeront en trois exemplaires, les présents statuts dans les Ministères de l’intérieur ou de l’Administration Territoriale conformément aux modalités de déclaration des associations en vigueur dans les quatre pays d’Afrique Centrale susvisés.

a) Dans la capitale de chacun des quatre Etats sera ouvert un siège national.

b) Un des quatre sièges nationaux sera érigé en siège Fédéral selon le dynamisme de ses ressortissants et les facilités qui seront offertes au FPP par l’Etat fédéré.



Article 7 : Toutefois, le siège fédéral du FPP sera nécessairement transféré dans la capitale fédérale choisie après la création des Etats-Unis d’Afrique Centrale.



TITRE IV : FONCTIONNEMENT DES COMMISSIONS DE TRAVAIL DU FPP



Article 8 : Pour ne pas s’enliser dans le bavardage et les luttes pour les postes, le Front des Patriotes et Panafricanistes fonctionne d’abord en commissions de travail préparant concrètement la création des Etats-Unis d’Afrique Centrale ou premier noyau des Etats-Unis d’Afrique. Ces commissions de travail sont au nombre de huit : donc cinq provisoires et trois permanentes.



a) Les commissions de travail provisoires sont :

1- La commission de rédaction de la constitution Fédérale,

2- La commission de stimulation de l’unification des forces armées des quatre pays,

3- La commission du processus de sortie de franc Cfa et de création d’une monnaie africaine commune de la Fédération,

4- La commission des propositions pour la numismatique fédérale : nom de la monnaie, conception des différentes coupures (billets), conception des pièces métalliques.

5- La commission des concours : (concours pour l’hymne Fédéral (paroles et musique de haute qualité), concours du sceau et des armoiries d’Etat, et concours pour la devise et le drapeau.



b) Les commissions de travail permanentes du FPP sont :

1- La commission pour l’action médiatique, avec

- Une sous-commission de la Radio et de la propagande

- Et une sous-commission des publications ;

2- La Commission de la Formation des cadres, avec

- Une sous-commission de l’Ecole des cadres, (Institut KWAME NKRUMAH),

- Et une sous-commission des colloques et séminaires.

3- Commission centrale d’organisation



Article 9 : La participation aux commissions de travail du FPP se fait sur la base du volontariat, la seule condition étant d’être membre du FPP et de pouvoir justifier de quelques compétences dans le domaine d’une commission.



Article 10 : Au fur et à mesure que leurs tâches seront réalisées, les membres des Commissions Provisoires seront déversés dans les Commissions Permanentes du FPP.



TITRE V : SCHEMA GENERAL



Article 12 : Les Etats Unis d’Afrique Centrale, premier noyau des Etats-Unis d’Afrique sont une fédération de quatre Etats, ouverte à tout moment à l’adhésion d’autres Etats africains.

a) Les Etats Fédérés sont divisés en régions ainsi réparties :

Centrafrique : 3 régions (nord, Est, et Sud)

Cameroun : 6 régions (Grand Nord, Est, Centre-Sud, Littoral ; Ouest (bamiléké), Ouest (anglophone),

Guinée Equatoriale : 2 régions (îles et continentale),

Tchad : 3 régions (Nord, centre et Sud)

b) Chacune de ces 14 régions envoie 10 Délégués à un Conseil Fédéral des Régions et deux Déléguées à un Comité Exécutif Fédéral.



TITRE VI : STRUCTURATION A LA BASE



Article 13 : Dans chaque quartier de ville et dans chaque village, dans toutes les 14 régions ci-dessus des 4 Etats fédérés, le FPP se structure à la base selon le modèle ci-dessous qui doit être suivi par tous les militants du FPP, sous le contrôle de la Commission Centrale d’Organisation.



Article 14 : A l’échelle de toute la fédération, dans les 14 régions, les militants du FPP doivent se regrouper en cellules de base du FPP ayant pour tâches :

a) De sensibiliser en permanence les populations contre la dictature et la corruption.

b) De faire inscrire massivement les populations sur les listes électorales, en les éduquant à la vigilance électorale,

c) De préparer les populations des villes et des campagnes pour un changement profond et radical.



Article 15 : Les membres du FPP doivent recruter des militants pour le front parmi les non-membres du FPP et se garder de recruter des militants du FPP pour leur association ou parti, (débauchage), sous peine d’exclusion du Front avec publication à la presse.



Article 16 : Chaque Cellule de Base du Front dans un village ou dans un quartier de ville, se dote d’un Bureau comprenant : un président (coordination), un vice président (éducation), un trésorier, et deux secrétaires (un à l’inscription sur les listes électorales, et un au recrutement) ; et deux délégués au comité d’arrondissement.



Article 17 : Le Comité d’Arrondissement est l’ensemble des délégués des cellules des villages ou des quartiers d’un arrondissement.

Ce comité d’arrondissement se dote d’un bureau comprenant :

- Un Président (coordination) ; un vice Président (éducation) ; 2 secrétaires (inscription sur les listes électorales, recrutement) ; 1 trésorier et 2 délégués qui le représentent au niveau du département.



Article 18 : l’ensemble des délégués des comités d’Arrondissement d’un Département forme le Comité Départemental du Front. Il se dote d’un Bureau comprenant : un Président (coordination) ; un Vice Président (éducation) 2 secrétaires (inscription sur les liste électorales, recrutement), 1 Trésorier et 2 Délégués pour le représenter au niveau régional.



Article 19 : Les délégués du Département à une Région forment le Conseil Régional. Il se réunit deux fois par an.

a) La première fois, en session ordinaire pour contrôler tous ses organes de base : cellules, comités d’Arrondissements, comités Départementaux.

b) La deuxième fois, en session spéciale, ou congrès régional, élargie aux délégués des cellules, pour élire ses représentants au Conseil Fédéral des régions (10) et ses (2) représentants au comité Exécutif Fédéral.



Article 20 : Le congrès du FPP se réunit tous les deux ans. Au cours de cette réunion :

a) Il contrôle et sanctionne le fonctionnement du Conseil Fédéral des Régions et du Comité Exécutif Fédéral (1 journée) ;

b) Il contrôle et sanctionne le fonctionnement des Commissions de Travail Provisoires (1 journée) ;

c) Il contrôle et sanctionne les Commissions de travail Permanentes (1 journée) ;

d) Il contrôle et sanctionne une mise en application des orientations stratégiques et reprécise les tâches du Front selon les évolutions du contexte politique et socio-économique de la sous-région d’Afrique centrale, puis élit la Direction Générale du FPP.(4ème journée)



TITRE VII : ORIENTATIONS STRATEGIQUES ORGANISATIONNELLES ET OPERATIONNELLES.



Article 21 : Depuis KWAME NKRUMAH, l’éminent théoricien du Panafricanisme moderne, trois erreurs stratégiques ont paralysé l’essor du Panafricanisme militant, de la « révolution Africaine ».

Le maître lui-même crut au dernier moment à Addis-Abéba qu’il pouvait cheminer avec les conservateurs de l’OUA, considérés désormais comme « des proies involontaires du néocolonialisme ». (unwilling pays of neocolonialism). Et aujourd’hui encore de dangereux opportunistes trompent le peuple en prétendant que l’on peut aller au Panafricanisme en alliance avec les dictatures néocoloniales.



b) L’autre erreur a été d’attendre le ralliement à l’unité des panafricanistes des partis ou groupes radicaux rivés à leurs dogmes sectaires et spéculant sur l’échec « inévitable » de l’Unité des patriotes, alors qu’il fallait avancer pour que les éléments sincèrement patriotes et panafricanistes parmi ccs pseudo radicaux rallient la dynamique unitaire.

c) La troisième erreur fut de croire souvent que nous pouvons résoudre des questions stratégiques au niveau national et extrapoler au niveau continental. Il est par exemple évident que le potentiel économique sur lequel repose une monnaie est beaucoup plus important pour l’ensemble des quatre pays d’Afrique Centrale prônés comme noyau des Etats-Unis d’Afrique, que pour le seul Cameroun. Il en résulte qu’une monnaie à l’échelle de la fédération-noyau des Etats-Unis d’Afrique aurait beaucoup plus de chances de réussir qu’une monnaie nationale Camerounaise.



Article 22 : Au plan organisationnel, une triple rupture s’impose donc :

a) Rupture avec toute politique de recherche de postes ministériels auprès des régimes néocolonialistes, politique qui plombe aujourd’hui des pans entiers de l’opposition Camerounaise pour ne prendre que cet exemple.

b) Rupture avec les attentes de radicaux qui ne croient pas à l’unité des patriotes, mais dont quelques éléments sincères pourront se rallier à une dynamique unitaire en progrès.

c) Rupture enfin ou plutôt dépassement des approches nationalistes des questions stratégiques comme la monnaie ou la défense.



Article 23 : Au plan opérationnel, les panafricanistes doivent plus que jamais faire preuve à la fois de pragmatisme et de rigueur idéologique.

a) Le Pragmatisme : sera de tenir compte des ouvertures au Panafricanisme qu’esquissent certains chefs d’Etat africains, tantôt timides (Idriss Déby) tantôt courageuses (Obiang Nguema Bazogo, au niveau du discours sur la sortie du franc Cfa et l’acte de création de la chaîne de télévision « Afrique Media ») ; il s’agira d’oser encourager voire accompagner ces ouvertures.

b) La rigueur idéologique : consistera à dénoncer sans complaisance la glorification des chefs d’Etats et le dénigrement d’opposants par des griots cyniques touchant des prébendes des régimes dictatoriaux.

- Autant nous devons éviter toute collusion avec des opposants douteux manipulés par des forces étrangères cherchant à garder le contrôle (ou à accéder au contrôle) de nos matières premières, autant nous devons refuser de cautionner les campagnes de propagande des régimes dictatoriaux.



TITRE VIII. DIRECTION CENTRALE DU FPP

PLATE FORME POLITIQUE MINIMALE ET

STRATEGIE ELECTORALE TYPE



Article 24 : Dans chaque Etat, la Direction Générale du FPP est formée :

1°) Des dirigeants des partis et associations (3 représentants) et des personnalités signataires de la plateforme du FPP,

2°) Des délégués des bureaux élus des régions (3 par régions),

3°) Des représentants désignés par les Commissions le Travail (1 par Commission Provisoire, 3 par Commission Permanente),

Cette Direction générale élit un Bureau National selon la composition qui lui parait convenir le mieux au contexte national.



Article 25 : Il est important qu’a chaque réunion mensuelle des leaders des partis, associations et personnalités signataires de la plateforme du FPP, la liste des organisation et personnalités membres soient rappelée et que les nouvelles signatures soient publiées, sauf pour des personnalités en fonction dans les organismes délicats d’Etat et bénéficiant provisoirement de l’anonymat. ( maîtrise de la « dynamique de Front »)

Ces réunions ne sauraient admettre de participants à titre d’observateurs : les représentants envoyés à celles-ci doivent engager pleinement leurs partis ou association et apposer leurs signatures au bas de la plateforme du FPP.



Article 26: Dans chacun des quatre Etats de la Fédération, tous les membres du Front des Patriotes Panafricains, à titre individuel ou collectif, souscrivent aux présents statuts d’une part et d’autre part à une plateforme politique minimale adaptée au contexte national, élaborée et proposée par des Patriotes et Panafricanistes locaux du type de celle du FPP des Camerounais ( encore susceptible d’amendement comme au point 9 pour la monnaie africaine et au point 40 pour redondance, dans la mesure ou le FPP est déjà consacré à la lutte pour la création des Etats – Unis d’Afrique).



Article 27 : Sans perdre de vue qu’un régime dictatorial peut imposer la violence au Front, celui-ci opte globalement pour le changement par la voie électorale et dans la paix. C’est pourquoi le FPP recommande la stratégie électorale type ci-dessous aussi bien pour les quatre pays de la Fédération que pour tout autre pays qui entamerait un processus d’intégration aux Etats-Unis d’Afrique.



a) Organiser et stimuler en permanence l’inscription massive des populations sur les listes électorales et sensibiliser les populations en faveur du changement et à la vigilance électorale.

b) Lutter pour améliorer le code électoral (biométrie et bulletin unique), et éduquer les militants à une bonne gestion du processus électoral.

c) Lutter pour la crédibilité du recensement de la population en vue des élections et pour la transparence du nombre des inscrits et des votants partout.

d) Mobilisation permanente pour la création d’un Front des Patriotes et Panafricanistes toujours plus large dans chaque pays, dans la réalité et non pas seulement sur le papier,

en vue d’un vrai changement démocratique et d’une réelle avancée vers l’unification de l’Afrique. .

e) Choix dans chaque pays ou la « dynamique de Front » est engagée, d’un parti politique d’avant garde ou un parti fer de lance du Front pour présenter le candidat du Front à l’élection présidentielle. .

f) Enregistrement des candidats possibles du Front à l’élection présidentielle nationale et choix du candidat du front (celui qui peut faire le meilleur score contre le Président sortant voire le battre):

- Audition des candidats à la candidature,

- Témoignage de trois Instituts de sondages ou de Sept observateurs indépendants.

- Vote de la Direction Nationale élargie (art.24)

g) S’il n’a pas de parti légalisé, le candidat désigné adhère au parti d’avant garde du pays qui en fait son président d’Honneur ou membre de son Bureau Politique.

- S’il a un parti légalisé ou s’il s’agit d’un dirigeant du parti d’avant garde, les partis du Front lui déclarent solennellement leur soutien.



Article 28 : Le choix d’un noyau de fondation ne limite pas et ne circonscrit pas territorialement des Etats Unis d’Afrique. Tout Etat africain proche ou éloigné de ce noyau peut engager son processus d’adhésion à la Fédération.



Prenons deux exemples : la Côte d’Ivoire, et la République Démocratique du Congo (RDC).

)La Côte d’Ivoire, dont la jeunesse se réclame fortement du patriotisme et du panafricanisme, peut sortir du piège des stratégies d’affrontements ethniques et régionalistes. Des partis ivoiriens peuvent élaborer une plateforme progressiste nationale et assumer une dynamique démocratique de Front en proclamant leur adhésion au FPP (Front des Patriotes et Panafricanistes). Ils se présenteraient aux élections Présidentielles avec la stratégie électorale type du FPP ci-dessus. En gagnant les élections les patriotes ivoiriens seraient en droit de proclamer leur pays comme partie intégrante des Etats Unis d’Afrique, avec deux Etats-Régions au Conseil des Régions (Côte d’Ivoire Nord et Côte d’Ivoire Sud) et avec intégration immédiate des forces armées ivoiriennes à celles de la Fédération et adoption immédiate de la monnaie africaine.





b) Le même processus pourrait avoir lieu au Congo de Patrice Emery Lumumba avec des conséquences plus profondes. N’y a-t-il plus de patriotes au pays de ce Héros africain ? N’y a-t-il plus de panafricanistes au Congo de Lumumba ? Que signifierait alors pour les Congolais être « Lumumbiste » ? Les Lumumbistes de tout le Congo, partis politiques, associations et personnalités civiles, doivent adhérer massivement au Front des Patriotes et Panafricanistes, élaborer leur plateforme nationale et aller aux élections selon la stratégie type du FPP. Le Congo Démocratique tout seul pourrait avoir une trentaine d’Etat-Régions comme les quatorze du noyau de fondation ou les deux de la Côte d’Ivoire : il se retrouverait normalement avec la Capitale de la Fédération à Lumumbaville ancienne Kinshasa. Que fait donc la diaspora Congolaise : la sape, la bière et la musique seulement ?...Elle peut beaucoup plus !



Peuples Africains, Jeunesse d’Afrique, Debout ! Vive le FPP,

VIVE LES ETATS UNIS D’AFRIQUE !

------------------------------------------------------------------------------------------------------

Une fois éventuellement adopté, ce document de travail ne portera pas ma signature



Fait à Lolodorf le 4 Juin 2015

Avant projet de statuts du FPP proposé par

Ngouo WOUNGLY-MASSAGA, Cdt Kissamba et Cdt Gama


 

ADS

 

Lire aussi : Ce que pense Maurice Kamto du tribalisme au Cameroun
Lire aussi : Abdouraman Hamadou Babba : «Le Président du Conseil constitutionnel, est obligé d'expliquer pourquoi le Président de la République veut prolonger le mandat des députés»
Lire aussi : L’honorable Nourane Fotsing appelle à la libération de Bibou Nissack le porte parole de Maurice Kamto

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS