Plusieurs médias relaient les propos qu’auraient tenus Serge Aurier au policier qui l’ont interpellé tôt ce lundi matin, à Paris. Des propos qui, s’ils étaient avérés, pourraient lui coûter cher…

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«Violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique». Voilà le motif pour lequel, selon l’AFP, Serge Aurier a été placé en garde à vue tôt ce lundi matin, avant 6 heures. Il semble en fin de compte que les propos que l’intéressé a tenus aux forces de l’ordre sont aussi répréhensibles que ses actes… Europe 1 et RTL dévoilent les détails de cette altercation entre le défenseur du PSG et des policiers de la BAC, dans les alentours des Champs-Elysées, alors que ledit Aurier sortait de boite de nuit avec des amis. Le véhicule dans lequel se trouvait l’international ivoirien de 23 ans, côté passager, aurait stationné au beau milieu de la voie publique, poussant une patrouille de police à intervenir. C’est le joueur du PSG qui aurait entamé le «dialogue» avec la police : «Vous voulez quoi ?», aurait-il lancé, d’après ce que rapportent les policiers. Invité à descendre du véhicule, Serge Aurier aurait refusé, et le ton serait très nettement monté : «Ne me parlez pas, ne me touchez pas. Vous êtes qui pour me contrôler ? Je ne descendrai pas.»

L’un des policiers aurait, toujours selon le récit qu’ils ont fait, tenté de sortir Serge Aurier de la voiture manu militari. C’est là que ce dernier lui aurait asséné un coup de coude au thorax. La suite se passe de commentaire : «Vous ne savez pas qui je suis ! Vous osez me manquer de respect, vous êtes fous. Mon avocat va s'occuper de vous. Vous trois, j'ai bien dit vous trois, vous allez le regretter toute votre vie. C'est fini pour vous», aurait dit Aurier, d’après RTL. «Vous trois, vous serez révoqués toute votre vie !», assure-t-on du côté d’Europe 1. Alcoolisé, Serge Aurier a finalement été maîtrisé, menotté sans incident et placé en garde à vue par les policiers, qui avaient auparavant appelé des renforts. Garde à vue qui est terminée, le joueur du Paris Saint-Germain ayant été remis en liberté. Une chose est sûre : ce nouvel écart va coûter cher à l’ancien Toulousain, sur le plan pénal, mais sans doute aussi sportif… On voit en effet mal le PSG passer l’éponge, après l’avoir déjà fait suite à l’affaire Periscope en février.

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