Lutte contre Boko Haram. Aucun vrai changement de régime au Cameroun ne doit se réaliser avec l’aide de France ou de l’ONU

C.P: Léon Tuam Mardi le 03 Février 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La longévité et l’attachement têtu de Paul Biya au pouvoir avec tous les effets négatifs qui en découlent ne devraient en aucun cas conduire les Camerounais patriotes et souverainistes à vouloir errer partout pour s’accrocher à tout pour mettre fin au despotisme en cours au Cameroun.

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Agir en faveur de l’autre, des masses ou d’un peuple n’est jamais chose aisée, surtout à cette ère où des pièges de tous genres foisonnent et nous attendent au moindre pas imprudent.

Tout surtout se corse pour l’humain, quand il s’avère que chaque individu adulte n’est de fait qu’un produit complexe de l’histoire (soumis aux influences de toutes sortes) appelé à faire des sacrifices extrêmes et constants à travers un exercice de purification, s’il veut voir ses actes ceints d’élévation et d’objectivité et éviter d’être l’éternelle proie des remords.

Il faut reconnaître qu’il s’agit d’un exercice assez difficile pour nombre de citoyens d’un pays sur le cœur et l’âme desquels ont trop ruisselé et ruissèlent des frustrations et scènes de divisions, d’injustices sociaux et de ressentiments.

Mais c’est un exercice ou un test obligatoire auquel devront réussir tous les intellectuels patriotes et souverainistes qui aspirent à faire entrer dans leur pays un vrai changement. Ce dur exercice est la voie qui mène à l’objectivité.

Si la majorité des Camerounais avouent que la France vient pour se servir, pour les détruire et non pour construire, il serait naïf de croire que l’ONU est différente de cette France. Tout appel à l’ONU ou à la France est un cri traître.

L’ONU n’est pas là pour les intérêts des Africains ; elle est là pour ceux qui la contrôlent et la manipulent. Les cas des Congo, RCA, Mali, Lybie, Côte d’Ivoire, Rwanda, Comores, Soudan, Iraq, etc. nous parlent si haut.

S’il est normal et urgent que Paul Biya dispose, il est toutefois malhabile pour de vrais patriotes et souverainistes camerounais de voir cela se réaliser en s’appuyant sur n’importe quoi et sur n’importe qui. La vraie libération nationale doit être nationale ou sous-régionale.
 

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