Syrie. Attaque chimique: Damas affirme avoir appelé l'Onu à déterminer les coupables

Ria Novosti Lundi le 30 Septembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Damas a proposé aux experts en armes chimiques des Nations unies de déterminer les coupables des attaques chimiques, mais les Etats-Unis et leurs alliés les en ont empêchés, a affirmé lundi le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem, dont les propos étaient retransmris par la chaîne CNN.

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"Nous avons exigé que le mandat (des experts de l'Onu, ndlr) comprenne la possibilité de déterminer qui avait utilisé des armes chimiques. Mais les Etats-Unis et d'autres pays, tels que le Royaume-Uni, ont empêché de le faire et ont limité le mandat de la mission à l'établissement du fait de l'utilisation ou non d'armes chimiques", a déclaré M.Mouallem du haut de la tribune de l'Assemblée générale de l'Onu.

Les autorités syriennes ont déclaré à maintes reprises ne pas avoir utilisé d'armes chimiques, mais disposer en revanche de preuves de l'usage d'armes chimiques par les rebelles.

 


Damas plaide pour un règlement pacifique, mais combat le terrorisme

La Syrie plaide pour un règlement politique du conflit, mais elle ne tolérera pas le terrorisme sur son territoire, a déclaré lundi le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem à l'Assemblée générale de l'ONU.

"La Syrie est attachée au règlement politique, mais cet attachement ne signifie pas qu'elle laissera les terroristes attaquer des citoyens innocents ou détruire des mosquées et des églises, comme cela s'est passé à Homs, à Alep ou à Maaloula, l'unique endroit sur Terre où l'on parle encore la langue de Jésus-Christ", a indiqué le chef de la diplomatie syrienne.

Selon lui, des terroristes originaires de 83 pays du monde opèrent actuellement en Syrie.

"La guerre contre le terrorisme ne doit pas être menée que par la Syrie, car un jour, ces terroristes regagneront leurs pays d'origine. Aucun Etat du monde n'est immunisé contre le terrorisme, qui ne connaît pas de frontières", a souligné M. Mouallem.
 


Syrie: le chef de la diplomatie appelle les réfugiés à revenir

Intervenant lors de l'Assemblée générale des Nations unies, le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem a appelé les réfugiés syriens à quitter les camps à l'étranger et à regagner leur pays où le gouvernement est à même de garantir leur sécurité.

"Du haut de cette tribune, j'appelle les Syriens à regagner leurs villes et villages où l'Etat leur garantira un retour sécurisé et une vie en dehors de ces conditions inhumaines qu'ils ont trouvées dans ces camps", a déclaré le ministre.

Et d'ajouter que dans certains pays, les Syriens s'étaient retrouvés dans des "camps d'entraînement militaires ou dans une sorte de prison".

Le conflit en Syrie entre les autorités et l'opposition fait rage depuis mars 2011 et a déjà fait plus de 100.000 morts, selon les Nations unies. Plus de 4,2 millions de Syriens se sont déplacés à l'intérieur de leur propre pays alors que 2 millions d'autres se sont réfugiés dans des pays voisins.
 


Syrie: début du démantèlement des armes chimiques le 1er octobre (Onu)

Les travaux de démantèlement des armes chimiques en Syrie débuteront dès le mardi 1er octobre, a confirmé lundi Martin Nesirky, porte-parole du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.

"Le début de cette opération conjointe est prévu pour demain", a déclaré  M.Nesirky lors d'un point de presse au QG de l'Onu à New York.

Selon lui, l'équipe d'experts en armes chimiques de l'Onu est revenue de Syrie, ayant achevé son inspection. Son rapport est attendu d'ici fin octobre.
 


Syrie: Rome prêt à cofinancer la destruction des armes chimiques

L'Italie est prête à apporter son assistance financière et logistique aux experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) afin de détruire les stocks de ces armes en Syrie, a déclaré lundi le ministère italien des Affaires étrangères.

"La chef de la diplomatie italienne [Emma Bonino] a réaffirmé que l'Italie envisageait d'apporter une contribution substantielle, notamment en termes d'assistance logistique, de financement et d'expertise technique afin de contribuer à la réalisation du plan de l'OIAC concernant la destruction des armes chimiques syriennes", lit-on dans la déclaration du ministère diffusé à l'issue d'une rencontre de Mme Bonino avec le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Peter Maurer.

Vendredi dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité une résolution sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien. Le gouvernement et l'opposition sont désormais tenus de respecter ce document.

Mi-novembre, Genève doit accueillir une nouvelle conférence censée réunir les parties impliquées dans le conflit en Syrie.
 


Genève 2: Damas appelle l'opposition à participer sans préalable

Le gouvernement syrien appelle l'opposition à arrêter la violence et à se rendre à Genève sans poser de conditions préalables, pour participer à la conférence sur le règlement du conflit, a déclaré lundi le vice-premier ministre et ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem.

"La Syrie a déjà annoncé saluer un règlement politique de la crise et maintenant, la balle est dans le camp de ceux qui déclarent leur soutien à la politique de règlement politique. Aussi, doivent-ils abandonner la politique et la pratique de la violence contre la Syrie et se rendre à Genève sans préalable", a indiqué M.Mouallem.

La conférence de Genève qui prévoit la participation des autorités et de l'opposition syriennes est prévue à la mi-novembre. La semaine dernière, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a rencontré le chef de la coalition de l'opposition syrienne Ahmad Djarba qui l'a assuré de sa disposition à participer à Genève 2. M.Ban a appelé M.Djarba à s'entendre avec les autres groupes antigouvernementaux sur la formation d'une délégation unique à la conférence.
 


Syrie: des experts chinois participeront au démantèlement des armes chimiques

La Chine enverra ses spécialistes pour participer au démantèlement des armes chimiques en Syrie et débloquera des fonds afin de financer ces travaux, a annoncé lundi à Pékin le porte-parole de la diplomatie chinoise Hong Lei.

"La Chine a déjà pris la décision d'envoyer ses experts pour inspecter et détruire les armes chimiques en Syrie, ainsi que de participer au financement de ces travaux", a déclaré M.Hong.

Et de rappeler que Pékin prenait une part active aux consultations dans le cadre du Conseil de sécurité des Nations unies et du comité exécutif de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) visant à promouvoir la mise en application des décisions adoptées sur la Syrie.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a une nouvelle fois appelé toutes les parties en conflit syrien à faire tout pour désamorcer la crise. Il s'est aussi prononcé en faveur de la convocation la plus rapide possible de la 2e conférence de Genève sur la Syrie, en espérant qu'elle déboucherait sur des résultats positifs.
 


Lutte antiterroriste: l'Irak sollicite l'expérience de la Russie

L'Irak entend demander à la Russie de lui faire part de son expérience en matière de lutte contre le terrorisme et les groupes d'extrémistes armés, a annoncé lundi à RIA Novosti Muhammad al-Akili, député du bloc au pouvoir (du premier ministre Nouri al-Maliki, ndlr) au parlement irakien.

"Le gouvernement irakien souhaite coopérer avec la Russie dans la lutte antiterroriste. Il veut profiter de son expérience de lutte contre les groupes d'extrémistes armés en Tchétchénie et en Afghanistan. L'Irak souffre tous les jours des terroristes assassinant des civils", a déclaré M.al-Akili.

Et d'ajouter qu'il s'agissait également de négocier avec la Russie sur l'achat éventuel de ses armes facilitant la lutte contre les terroristes.

"Les forces armées irakiennes ont une grande expérience en matière de maniement d'armes russes (…). Les armes fabriquées en Russie nous conviennent. Et nous espérons la signature de nouveaux contrats", a indiqué le député.

La situation sécuritaire en Irak est extrêmement tendue ces derniers mois. Des explosions perpétrées par des extrémistes dans les villes irakiennes  tuent  des centaines de civils. Selon les ONG, le nombre de victimes des attentats quotidiens en Irak est comparable à celui des morts dans le conflit armé en Syrie.
 

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