Brésil 2014. Après la déculottée des Lions : Des présidents de clubs demandent le départ d’Owona et Tombi à Roko

La Météo Vendredi le 27 Juin 2014 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ils estiment que le professeur de Droit constitutionnel et son Secrétaire général devraient rendre leur tablier dans les meilleurs délais.

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Joseph Owona est sur un siège éjectable. Depuis la prolongation de son mandat jusqu’au 30 novembre prochain, les langues n’ont pas cessé de se délier sur les raisons d’une rallonge jugée de trop. Ce bail, synonyme de confiance renouvelée, est plus que jamais contesté par les dirigeants de clubs de 1è division, de 2è division et de nombreux responsables de la Ligue de football professionnel du Cameroun qui trouvent que le Comité de normalisation n’a jamais mis l’intérêt du football au centre de leurs préoccupations.

Pour les présidents de club de D1 et de D2 approchés par La Météo, le Comité de normalisation chargé entre autre – notamment la Commission de révision des textes – « d’examiner le cadre institutionnel de la fédération et de ses ligues et d’y apporter les modifications qu’elle juge nécessaires », n’a jamais donné satisfaction. D’après eux, le Comité de normalisation sensé assurer le processus de toilettage des textes et statuts, en d’autres termes faire la relecture des textes de la Fecafoot et de ses ligues, est passé à côté de ses missions. Il était pourtant question pour l’équipe de Joseph Owona d’élaborer en tant que de besoin, des projets de modification des textes et de l’élaboration de tout projet nécessaire au bon fonctionnement de la l’instance faîtière de football camerounais.

Vous avez dit amélioration de la gestion courante ? Sur la question, répliquent les dirigeants de clubs, il n’y a rien à se mettre sous la dent, sinon que sur ce chapitre, tout est fait pour se remplir le plus rapidement les poches avant l’échéance du 30 novembre prochain. Les présidents de clubs en veulent pour preuve, la forte délégation (près de 200 personnes composées de petits amis, copines et autres quidam) embarquée par le premier des normalisateurs au Brésil, avec tout ce qu’il y a eu comme dépenses injustifiées. « On a vu les normalisateurs camerounais se pavaner avec des maillots des Lions comme s’ils étaient allés livrés des matchs. Pourtant, tout ce qu’on attendait d’eux, c’est qu’ils fassent des propositions d’amélioration de la gestion courante de la Fecafoot. Joseph Owona et son équipe de normalisateurs n’ont jamais présenté un rapport diagnostic, ni proposé des recommandations pour l’amélioration de la gestion, encore moins prévoir des statuts. Raison pour laquelle nous menaçons d’arrêter à nouveau les championnats pour voir clair dans leur gestion», tempête un président de club.

Pour lui, tout ce que le Comité de normalisation a fait jusqu’ici n’a rien à voir avec la «réconciliation multidimensionnelle» qu’il est sensé assurer. Au contraire, le seul souci, pense-t-on dans les milieux sportifs camerounais, c’est de diviser pour mieux assécher les caisses des fonds destinés à financer le football local, déjà asphyxié par de lourdes charges. Sous Joseph Owona, trouve-t-on, la réconciliation multidimensionnelle attendue a résolument foutu le camp. C’est pourtant le même Joseph Owona, qui, en mai 2011, ayant constaté que les choses allaient déjà dans tous les sens dans la maison de Tsinga, avait soutenu, non sans amertume : «le football au Cameroun est une marmite à milliards. On investit beaucoup d’argent dans cette affaire et on ne voit pas les résultats», avant de conclure : «un bon ministre ne peut pas s’entendre avec la Fecafoot ». Aujourd’hui qu’il est à la tête du Comité de normalisation, l’ancien ministre de l’Education nationale devrait pouvoir répondre à ses détracteurs, après la débâcle des Lions indomptables et surtout tout ce qui s’est passé au Brésil ? Cela ne devrait pas pour autant dédouaner le ministre Adoum Garoua, pense-t-on au sein de Ligue1 et Ligue 2. Si son maintien relève du seul et unique pouvoir discrétionnaire du chef de l’Etat, les informations alarmantes en provenance du Brésil ne militent cependant pas pour son maintien.

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