Cameroun - Education. Alerte rouge: Plusieurs écoles de Douala sans eau ni toilettes

Etame Kouoh | Le Messager Mercredi le 17 Octobre 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est le constat effectué par l’association pour la promotion du civisme et l’amélioration de la qualité de vie après une enquête effectuée au sein des établissements scolaire de la capitale économique.

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C’est le constat effectué par l’association pour la promotion du civisme et l’amélioration de la qualité de vie après une enquête effectuée au sein des établissements scolaire de la capitale économique.

Absence de toilettes réglementaires. Robinets à sec si oui avec une eau impropre à la consommation. Des vendeurs malades (tuberculose, toux grasse, démangeaisons…) qui occupent les cantines scolaires. C’est ce qui ressort de l’investigation effectuée par les membres de l’association pour la promotion du civisme et l’amélioration de la qualité de vie (Ciqualiv) dans plusieurs écoles, collèges et lycées de Douala.

En organisant une rencontre avec les hommes de médias lundi 15 octobre 2012, il était question pour les membres de cette association de la société civile, de placer les pouvoirs publics, les promoteurs d’établissements scolaires et les parents d’élèves devant leurs responsabilités. «Les responsables de certains établissements scolaires ne se sentent plus obligés de mettre à la disposition des élèves certaines structures élémentaires d’hygiène et de salubrité, telles que les toilettes et robinets d’eau, pour ne citer que celles-là. Quand bien même ces structures existent, leur état de délabrement constitue un véritable vivier de microbes que les élèves côtoient chaque jour avec toutes les conséquences fâcheuses qu’on peut imaginer. Ce n’est un secret pour personne que le développement d’une nation est tributaire du civisme. Nos actes et comportements de tous les jours démontrent le niveau de conscience et de responsabilité citoyenne que chaque homme a pour son cher pays», dit Ferdinand Ndamè Eyoum, président de Ciqualiv.

Ce dernier qui a saisi le gouverneur de la région du Littoral, le préfet du Wouri, le délégué du gouvernement, les délégués régionaux en charge de l’éducation dans le Littoral tire la sonnette d’alarme. «Si rien n’est fait, ce sont nos enfants qui en pâtiront. Nos enfants sont exposés à des maladies tous les jours. Il faut que les promoteurs d’établissements et les proviseurs respectent les minima requis et d’injecter des fonds pour que la salubrité soit au centre de toute activité. C’est à ce prix que nos enfants suivront des cours dans de bonnes conditions pour des résultats tout aussi parlants».

Comme plan de campagne, les membres de Ciqualiv projettent de descendre dans la rue pour une campagne de proximité qui consistera à distribuer des prospectus dans les principaux carrefours de la métropole économique. «Nous allons promouvoir le civisme dans tous les domaines. Cette campagne vise à exiger que les droits et devoirs des élèves soient respectés en matière de salubrité. Nous ne devons pas oublier que la jeunesse est le fer de lance de la nation, dont l’avenir se joue au sein de ces institutions», tranche Ferdinand Ndamè Eyoum qui attend des améliorations sur le terrain.

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