Russie. Attentat de Saint-Pétersbourg : l’enquête avance

Simon Pierre ETOUNDI | Cameroon-tribune Mercredi le 05 Avril 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Mais les services antiterroristes ont revu le bilan à la hausse.

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Dans un nouveau bilan publié mardi matin,  les services antiterroristes russes ont fait état de 14 morts et 49 blessés hospitalisés à la suite de  l’attentat survenu lundi dans le métro de Saint-Pétersbourg. Selon le ministre russe de la Santé, Veronika Skvortsova, 11 personnes ont été tuées sur les lieux et trois autres sont décédées des suites de leurs blessures dans des ambulances ou à l'hôpital. Après l’explosion dans le métro, les autorités russes ont annoncé l’ouverture d’une enquête pour « acte terroriste », alors même qu’aucune revendication n’avait été faite.


Toujours est-il que les choses n’ont pas traîné. Hier en cours de journée, certains médias russes citant des sources proches de l’enquête, ont indiqué que l’attaque est imputable à un kamikaze. Ce dernier aurait fait exploser une bombe qui était dissimulée dans un sac à dos. Très rapidement, l'auteur présumé de l’attentat a été identifié. Pour les enquêteurs russes il s'agit d'Akbarjon Djalilov. Ce jeune homme de 22 ans est né au Kirghizistan. Outre l’engin qu’il a fait exploser, il a également déposé une seconde bombe, retrouvée dans une autre station du métro de la ville, qui a été désamorcée. C'est en retrouvant des traces d'ADN d'Akbarjon Djalilov sur le sac contenant la seconde bombe qu’il a pu être identifié.


Par ailleurs, selon les medias russes, l'attentat de Saint-Pétersbourg serait un acte de représailles de l'organisation Etat islamique (EI). Le groupe jihadiste en veut à la Russie pour son intervention militaire en soutien aux forces de Bachar Al-Assad en Syrie. Selon la presse russe, environ 600 combattants originaires du Kirghizistan, pays majoritairement musulman et sunnite, ont rejoint les groupes jihadistes en Irak et en Syrie. Ils sont notamment originaires de la région d'Och, d'où venait Akbarjon Djalilov. Le gouvernement russe pour sa part est plus réservé. Mais il considère l’attaque comme un « défi lancé à tous les Russes, y compris au chef de l'Etat », a déclaré le porte-parole du Kremlin.

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