Cameroun - Justice. AffaIre Bicec: Le procès s'ouvre enfin devant le TGI du Wouri à Douala

Sandrine Gaingne | Le quotidien de l'économie Mardi le 22 Aout 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Pendant la première audience, qui s'est ouverte le 17 août dernier, les accusés ont été identifiés et l’affaire renvoyée au 21 septembre 2017 pour échange des listes des témoins entre les différentes parties.

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Après avoir été renvoyée le 20 juillet 2017 pour composition régulière du tribunal, la première audience opposant le Ministère public et la BICEC (Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit) à d’anciens cadres de la banque s’est déroulée le 17 août 2017 au tribunal de grande instance (TGI) du Wouri à Douala. Pour cette audience préliminaire, le directeur général actuel de la Bicec, Alain Ripert était présent dans la salle du TGI qui avait fait le plein d’œuf. Cette audience a permis d’identifier les différents accusés et leurs conseils. Sont poursuivis dans le cadre de cette affaire, une dizaine de personnes. Notamment, Samuel Ngando Mbonguè (ancien directeur de la comptabilité et de la trésorerie de la Bicec), Innocent Ondoa Nkou (ancien directeur général adjoint de la banque), Martin Nyamsi (président-directeur général d’Interface, prestataire exclusif de services de maintenance de l’outil informatique), Benoit Ekoka Epoundè, Etindèlè Ebonguè, Mathurin Kamla, Jean Manga Ekoka, Remy Ngué, Josephette Françoise Iboth, Jean Pascal Moya, Pascal Rebillard, Pierre Mahé.

Après identification, il a été constaté que cinq personnes poursuivies dans cette affaire n’étaient pas présentes au tribunal. Ce sont notamment Pascal Rebillard et Pierre Mahé, les deux précédents directeurs généraux de la banque, tous de nationalité française. Etaient également absents, Jean Pascal Moya et deux autres accusés. Au final, Seuls les accusés de nationalité camerounaise étaient présents au TGI. A savoir Ngando Mbonguè, Ondoa Nkou, Martin Nyamsi, Benoit Ekoka Epoundè,... A la suite des identifications des accusés, ce sont leurs avocats qui l’ont été. Et la majorité des conseils des accusés étaient présents. L’affaire a cependant été renvoyée au 21 septembre 2017, question de laisser le temps aux différentes parties pour s’échanger les listes des leurs témoins. L’ouverture du procès de cette affaire BICEC, filiale du groupe français Banque populaire caisse d’épargne (BPCE), était initialement prévue le 20 juillet 2017. Mais l’audience avait été finalement renvoyée au 17 août pour "composition régulière du tribunal".

Ce procès fait suite à la plainte déposée il y a quelques mois auprès du tribunal par la BICEC contre X avec constitution de partie civile pour escroquerie aggravée. Une plainte déposée à la suite de l’identification au sein de la banque d’un réseau de détournements avec la complicité de partenaires externes de cette structure. Des actes qui avaient causé à la BICEC un préjudice financier estimé à plus de 50 milliards de FCFA sur une période de 12 ans. Ce, au moyen de nombreuses surfacturations et de factures fictives, régulièrement payées à des prestataires, «via un circuit hors procédure».

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