Afrique du Sud. Affaire du contrat d’armement: Jacob Zuma blanchi
La commission chargée d’enquêter sur cette affaire n’a trouvé aucun élément de preuve incriminant le président sud-africain.
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C’est Jacob Zuma qui a lui-même fait l’annonce hier au cours d’une allocution télévisée depuis la ville du Cap, capitale parlementaire sud-africaine. Au cours de cette sortie, le président sud-africain est venu rendre publiques les conclusions de l’enquête le blanchissant au sujet d’un contrat d’armement avec la société française Thales pour lequel son nom était cité dans un scandale de corruption. «La commission établit que rien ne corrobore les allégations largement répandues de corruption et de fraude dans le processus d'acquisition des armes. Le gouvernement était d'avis que toute découverte pointant tout méfait devait être transmise aux autorités compétentes chargées de faire respecter la loi. Il n'y a pas de telle conclusion et la commission ne fait pas de recommandation», a-t-il déclaré. A l’instar de Jacob Zuma, plusieurs autres personnalités de la République impliquées ont également été blanchies.
En décembre 2007, alors président du Congrès national africain (ANC) au pouvoir, M. Zuma est inculpé pour «corruption, fraude et racket» dans une affaire de contrat d’armement de 4,8 milliards de dollars (plus de 240 milliards de F) conclu par le gouvernement. Mais, le parquet va finalement retirer les charges portées contre M. Zuma pour vice de forme, deux années plus tard. Face à la fronde populaire, il crée une commission composée de magistrats et chargée d’enquêter sur les allégations portées contre sa personne.
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