Affaire Franck BIYA. Affaire des 100 milliards de Franck Biya: La grande muette s'invite à la manœuvre

François Owona | La Nouvelle Mardi le 08 Janvier 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans cette affaire des titres Camtel insidieusement balancée dans les médias pour accabler le fils du chef de l'Etat, certains observateurs avertis établissent des liens très étroits avec les remous observés ces derniers temps à la garde présidentielle (Gp).

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Au commencement était l'affaire des 100 milliards des titres Camtel dont les experts en finance ont tôt fait de démontrer qu'elle était un non évènement. Dans le clair obscur que vont néanmoins tenter d'entretenir quelques mains manipulatrices tapies dans l'ombre pour noircir l'image du fils aîné du chef de l'Etat dont on redoute l'arrivée à la tête de l'Etat, plusieurs observateurs n'auront aucune peine pour dévisager les vrais commanditaires de cette cabale. Qu'il s'agisse de Marafa Hamidou Yaya, Polycarpe Abah Abah ou encore Yves Michel Fotso qui étaient bien imprégnés de ce dossier du temps où ils étaient aux affaires, la mise à l'écart de Franck Biya dans la course à Etoudi ne pouvait qu'arranger les choses. Pour une raison très simple: une fois mis à l'écart, leurs chances de recouvrer la liberté demeuraient intactes. On peut le dire aujourd'hui, l'un des enjeux de cette affaire des 100 milliards de Franck Biya était de l'écarter de la course à la magistrature suprême. Mais à coté de cet enjeu, certains analystes pensent que Paul Biya a son idée sur la démocratie et surtout sur la succession.

C'est pourquoi, ceux dans son entourage qui semblent être dans les secrets des Dieux, craignant à leur tour de perdre les exorbitants et juteux avantages et privilèges du pouvoir, sont montés en pointe depuis quelques temps dans l'instrumentalisation de Franck Biya et ceci, en tentant de le convaincre qu'il est le seul a même de défendre et de protéger la retraite paisible de Paul Biya après son départ d'Etoudi. S'appuyant sur le cas particulier d'Ali Bongo Odimba, le fils de l'autre et Faure Eyadéma, les partisans de ce clan essaieraient donc de faire passer par tous les moyens le projet de succession par Franck Biya. Pour ce clan qui est constitué des gens loyaux vis-à-vis du chef de l'Etat à l'instar du Pr. Jacques Fame Ndongo, selon une source crédible, Franck Biya est à même de défendre les intérêts actuels et futurs du vaste ensemble socio-politique dont est originaire le chef de I‘Etat. Pour les tenants de cette thèse, c'est là où le prédécesseur de Paul Biya aura péché en orientant son choix sur Bello Bouba Maïgari qui n'a pas pu faire l'unanimité dans le fief de son mentor.


«Fils adoptifs»

Tout à côté, le 2ème camp jouant d'opportunisme est constitué en particulier de ceux qu'on affuble du petit nom de «fils adoptifs» du chef de I ‘Etat. Très en pointe ces derniers temps, certains d'entre eux commencent même déjà à trouver des alliés dans d'autres' régions. Selon certains analystes, ce sont ces «fils adoptifs» qui occupent depuis quelques années des postes stratégiques au sein de l'appareil de l'Etat, dans l'administration centrale, à la tête des entreprises publiques et parapubliques et dans l'armée. Selon toujours nos analystes, fortunés et puissants, certains de ces «fils adoptifs» ont tissé des réseaux politiquement tentaculaires avec d'autres composantes sociologiques et d'autres groupes de pressions à l'intérieur et à l'extérieur du pays. On cite par exemple le nom de l'actuel ministre des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo, qui aurait très vite compris le jeu et même les enjeux et dont la grande proximité avec l'un de ces « fils adoptifs» est établie. A l'instar de l'ancien ministre des Finances, Edouard Akame Mfoumou étiqueté il y'à quelques années comme un «fils adoptif» de Paul Biya quand celui-ci a tenté de se présenter contre son mentor comme le candidat unique de l'opposition, ces «fils adoptifs» croient dur comme fer qu'ils sont mieux outillés que leur «petit frère» Franck Biya. Mieux, ils croient que si l'option Franck Biya est adoptée, l'éventuel successeur devrait être choisi parmi eux.

Selon nos analystes, c'est encore ici l'un des enjeux de l'intense campagne de diabolisation dont fait l'objet Franck Biya dans les médias ces derniers temps. Une campagne qui, selon nos sources suffisamment crédibles va se poursuivre les tout prochains jours. L’on planifierait dans les réseaux proches de ces «fils adoptifs» de balancer sur la place publique des dossiers prétendument accablants par rapport à la gestion de Franck Biya de sa société forestière. En tout cas, il est question pour eux de démontrer que Franck Biya n'est pas aussi vierge que le prétendent les adeptes de sa candidature à la succession. Seulement, relèvent certains observateurs, la plupart de ces «fils adoptifs» du chef de l'Etat sont dans le viseur de l'opération Épervier. On cite à nouveau le nom de David Nkoto Emane dans cette sombre histoire relative à l'installation de la fibre optique avec les Chinois et la gestion de la Camtel. Est-ce pour cela qu'aujourd'hui on soupçonne certains de ces «fils adoptifs» de tirer les ficelles dans l'ombre des remous observés depuis quelques temps au sein de nos forces de défense? La réponse selon certaines langues vipérines se trouve dans la question. 

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